Retour des barons du garage deux ans après le solide Sonic Bloom. Pour ce nouvel opus les Night Beats ont choisi de faire évoluer (légèrement) leur formule, de s'éloigner un peu de l'axe Seeds / 13th Floor Elevators qui a fait leur renommée.
Si ces influences sont toujours présentes et marquées, Who Sold My Generation se fait plus lysergique, plus lancinant, en un mot plus psychédélique.
Cerise sur le gâteau, et même si on aime beaucoup leurs deux premiers albums, on est pas loin de penser qu'il s'agit ici de leur meilleur album à ce jour.
Combinant la fulgurance des meilleurs titres de leur premier album à l'homogénéité de Sonic Bloom, Who Sold My Generation épate.
Cerise sur le gâteau, et même si on aime beaucoup leurs deux premiers albums, on est pas loin de penser qu'il s'agit ici de leur meilleur album à ce jour.
Combinant la fulgurance des meilleurs titres de leur premier album à l'homogénéité de Sonic Bloom, Who Sold My Generation épate.
Et il y en a pour tout le monde.
Du psychedelic drone qui ravira les fans des Black Angels période Phosphene Dream ("Power Child" ; "Porque Manana") avec quelques emprunts stoogiens bienvenus ("Last Train to Jordan" ou certains passages de "Power Child") mais aussi d'authentiques tubes pour contenter les nostalgiques de "Puppet On The String" ("Right / Wrong" ; "No Cops")
Le groupe conserve ce don rare pour instiller un groupe insaisissable ("Sunday Mourning" ; les cuivres de "Bad Love") et il y a toujours cette voix, cette gouaille, qui apporte une réelle plus-value aux morceaux à la manière d'un Sky Saxon chez les Seeds ("Shangri Lah")
Et comme d'habitude ça suinte la classe, ça pue le rock and roll ("Burn To Breath").
En bonus, "Egypt Berry" qui clôt ce disque plaira à celles et ceux qui aiment leur rock and roll exotique. Inutile de vous faire un dessin tout est dans le titre.
Le groupe conserve ce don rare pour instiller un groupe insaisissable ("Sunday Mourning" ; les cuivres de "Bad Love") et il y a toujours cette voix, cette gouaille, qui apporte une réelle plus-value aux morceaux à la manière d'un Sky Saxon chez les Seeds ("Shangri Lah")
Et comme d'habitude ça suinte la classe, ça pue le rock and roll ("Burn To Breath").
En bonus, "Egypt Berry" qui clôt ce disque plaira à celles et ceux qui aiment leur rock and roll exotique. Inutile de vous faire un dessin tout est dans le titre.
Au final, et au risque de se répéter, Who Sold My Generation, est un excellent disque qu'il convient de laisser tranquillement infuser. A chaque écoute on découvre un élément nouveau qui nous avait échappé à la première écoute.
Cela fait déjà quelques semaines qu'il tourne sur la platine, on est pas près de le remiser sur l'étagère.
Frank
Cela fait déjà quelques semaines qu'il tourne sur la platine, on est pas près de le remiser sur l'étagère.
Frank
Tracklist :
01-Celebration #1
02-Power Child
03-Right / Wrong
04-No Cops
05-Porque Mañana
06-Sunday Mourning
07-Shangri Lah
08-Burn To Breathe
09-Bad Love
10-Last Train To Jordan
11-Turn The Lights
12-Egypt Berry
Audio et vidéo :
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