11e volet de nos Qualité Made In France et un nouveau programme de qualité au menu !
Rassurez vous il y en aura pour tous les goûts !
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ALEXIS KACIMI - COOKIES ET MOTORIDERS (2015)
Tête pensante des estimés Rebels Of Tijuana, Alex Kacimi se fend d'un premier album solo. Enfin tout du moins d'un album sous son seul nom puisqu'on retrouve quand même sur ce dernier quelques compagnons de route des Rebels mais également des Monkberry Moon Orchestra.
C'est donc dans une ambiance familière, entouré de sa famille et de ses amis que le sieur Kacimi a enregistré ce Cookies et Motoriders, au titre révélateur de son contenu.
C'est donc dans une ambiance familière, entouré de sa famille et de ses amis que le sieur Kacimi a enregistré ce Cookies et Motoriders, au titre révélateur de son contenu.
On retrouve donc ici tout ce qui rend l'oeuvre du garçon si attachant : un goût immodéré pour les sixties, la pop gainsbourgienne, et des rêves évidents de grands espaces.
Il y a de tout ça sur ce disque entrecoupé d'instrumentaux (dont une reprise d'"And I Love Her" des Beatles) et d'extraits de films (?).
Mais il y a surtout une palanquée de titres brillants chantés majoritairement en français, comme l'addictive "Striptease Hollywood", les entraînantes "Un Milkshake Pour un Twist" et "Blonde et Blonde" ou "Cowgirl" notre titre préféré de l'album.
Varié, comme les multiples influences de son auteur, ce disque contient même un intermède soul ("Hey Mama") et une saillie rock and roll pour faire bonne mesure histoire de conclure sur une note plus seventies ("Bum Fuck Nowhere").
Varié, comme les multiples influences de son auteur, ce disque contient même un intermède soul ("Hey Mama") et une saillie rock and roll pour faire bonne mesure histoire de conclure sur une note plus seventies ("Bum Fuck Nowhere").
Cookies et Mootoriders, est un disque au charme suranné et au fort parfum d'insouciance, qui évoque un temps béni où on enregistrait des disques sans se soucier des effets de mode.
Rien que pour cela ce disque est précieux.
IRON BASTARDS - BOOGIE WOOGIE VIOLENCE
Comme en atteste les chroniques publiés en ces lieux, à RPM on est pas sectaire et de temps à autres un peu de heavy rock est le bienvenu. A ce titre Boogie Woogie Violence, premier album d'Iron Bastards vaut sérieusement le détour.
Power-trio venu de Strasbourg, les Iron Bastards s'inscrivent en droite ligne de l'oeuvre des estimés Motörhead. Comme la bande à Lemmy, nos strasbourgeois s'y entendent pour offrir un rock and roll chargé chargé en énergie, traversé de riffs incisifs et boosté par une section rythmique irréprochable. Un disque qui ravira les amateurs de la black trilogy de Motörhead (1916, March Or Die et Bastards).
Mais loin d'être un simple pastiche, les morceaux composant ce Boogie Woogie Violence font étalage du talent du groupe, capable sur ces bases, d'offrir des riffs inspirés, des refrains à hurler à tue-tête, des titres tout simplement marquants.
S'appuyant sur de subtiles variations lui évitant de s'enfermer dans une formule étriquée, Iron Bastards offre un premier album jouissif.
Avec des titres comme "Jungle Speed", "Pancho Villa", "Daily Cycle", "Rock This Place Animals" ou "Bastards Are The Future Of The World" (pour n'en citer que quelques-uns), nos frenchies font bien mieux que soutenir la comparaison avec leurs glorieux aînés.
SHERAF - EP (2015)
Hou la belle découverte que voilà ! Angers semble être devenu la nouvelle Mecque pour les amateurs de heavy psych. Alors que s'y tient désormais le festival Levitation, sorte de déclinaison française du Austin Psych Fest, voilà que déboule Sheraf, groupe local, avec un premier EP sous le bras.
Et c'est là du bien bel ouvrage que nous propose le quatuor angevin.
Ambiances bien lourdes et rythmique hypnotique dans la grande tradition du genre. Voix trainante et sombre renforçant le côté dark, Sheraf a tout bon.
Si "Real Home" creuse le même sillon que les Black Angels a leurs débuts, "Zero" n'est pas sans évoquer Warsaw le groupe pré-Joy Division. On a fait pire comme référence ! Surtout que cet héritage est fort bien assumé, les influences parfaitement digérées comme en atteste les deux autres pistes de l'EP, le dynamique "C&Speed" et surtout l'excellente et lancinante à souhait "Death Dealer".
Vivement la suite !
MY LOVELY UNDERGROUND - S/T (2015)
On avait eu l'occasion il y a deux ans de jeter une oreille sur le premier EP, Awake, du combo messin. On en était resté avec un sentiment de "peux mieux faire", mais aussi l'engagement de suivre de plus près ce que donnera le groupe à l'avenir, convaincu de ses qualités.
A l'écoute de ce LP, on est ravi des progrès affichés par le groupe qui a su s'approprier l'héritage des Ride et autres Slowdive.
Le résultat est bluffant, avec des titres shoegaze dans la grande tradition du genre et un groupe aussi à l'aise sur les morceaux plus concis que sur les envolées au long cours (trois titres dépassent les 8 minutes sur les cinq !).
SLAAP - 7" (2015)
Toujours source de découvertes, le label Close Up Records met à l'honneur Slaap, groupe strasbourgeois (avec un chanteur allemand) qui propose une cold wave qui rappellera des souvenirs aux amateurs de Joy Division (basse en avant, voix grave, batterie minimaliste).
"Iceberg Alley" et "After And Tomorrow" dénotent chez Slaap un goût certain pour les ambiances oppressantes qui ravira les amateurs du genre.
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