Le retour de The Go ! Celles et ceux qui ne connaissent pas le groupe sont priés d'aller derechef explorer leur discographie pour comprendre l'enthousiasme, la joie même qui fût la nôtre quand on se vit remettre par le facteur cette commande Burger Records qui comprenait ce Fiesta, nouvelle étape discographique du groupe.
Il faut dire que sept ans (1) se sont écoulés depuis Howl On The Haunted Beat You Ride proclamé en ces colonnes meilleur album des années 2000.
Et ce Fiesta alors ? Qui attendait un successeur à Howl On The Hauted Beat You Ride en sera ici pour ses frais, Fiesta etant globalement un album d'ambiances, construit sur un groove indicible comme seul The Go a le secret, avec un travail extraordinaire sur les basses, dont les lignes structurent l'ensemble. C'est ce qui rend la première fois l'écoute du disque pas si évidente que cela : on est loin, hormis quelques titres, de l'immédiateté d'HOTHBYR(2).Il faut dire que sept ans (1) se sont écoulés depuis Howl On The Haunted Beat You Ride proclamé en ces colonnes meilleur album des années 2000.
Avec 20 titres répartis sur 4 faces, sorte d'Exile On Main Street à la sauce The Go, synthèse de toutes les fascinations du groupe, de l'éclectisme de leurs influences, Fiesta montre également toute la difficulté à réussir un double album.
En effet, si le groupe avait sorti un album simple reprenant les meilleures pistes, Fiesta aurait été un nouveau chef d'oeuvre, une pierre angulaire de la discographie du groupe à ranger aux côtés de Watcha Doin' et surtout (oui on aime bien se répéter) Howl On The Haunted Beat You Ride.
Une poignée de morceaux donc, pas de quoi bouder non plus notre plaisir !
Surtout qu'à côté de cela les réussites sont nombreuses et font aisément oublier ces petits désagréments : le bubblegum de "Beyond The Beyond" et "Inside A Hole" (ce dernier titre marqué par des envolées à la Georges Harrison sur All Things Must Pass), l'exotisme de "It Always Happens To You", "I'm A Dot In A Place", "Bet I'm Late" aux accents northern, "No More Stars" qu'aurait pu écrire les frères Gibb, "Ya Gimme That Feelin", "Girls In Trouble", "In The Garden" ou même aussi surprenant que cela puisse paraître le rock steady de "Dirty Room" !Ce Fiesta nous rappelle combien The Go nous a manqué, le talent de Harlow et Krautner est intact, le groupe joue toujours aussi juste, que demande le peuple ?
Satisfaction (almost) guaranted !
Frank
(1) le groupe a sorti l'an passé un coffret 5 k7 regroupant tous les inédits que le groupe a enregistré entre 1996 et 2007. Nos potes de Planetgong, fans numéro un du groupe, l'ont magnifiquement décortiqué (http://www.planetgong.fr/
(2) On retrouve bien sûr Bobby Harlow, John Krautner et Marc Fellis. Joey Mazzola et Justin Walker complétant le nouveau line-up.
FACE A :
1. Voices Rant on
2. Beyond the Beyond
3. Inside a Hole
4. So Let's Pinch
5. Labor of Love
FACE B :
6. Action Man
7. It Always Happens to You
8. I'm a Dot in Place
9. Bet I'm Late
10. Hire a Navy
FACE C :
1. For Me Alone
2. No More Stars
3. Can't Rely on It
4. Tease My Ears
5. I Fear to Think I'm Here
FACE D :
6. Ya Gimme That Feelin'
7. Girls in Trouble
8. In The Garden
9. Dirty Room
10. Last to Know
"Beyond The Beyond" :
"Bet I'm Late" :
"Girls In Trouble" :
Une chronique de "Fiesta" avant Planetgong, Franky t'es fou! On va se faire torpiller par le sous-marin Planetgong! :D
RépondreSupprimerJohn the Revelator
♫ 'I live inside I live inside a hooooole' ♪
RépondreSupprimerjubilatoire.
Cet album aurait pu en effet être un chef d'oeuvre avec la moitié des pistes, mais le blanc des beatles perdrait beaucoup de son charme si on y ôtait ses pistes mineures, idem ici !
Supprimerretweeté par Harlow, mon vieux ! You're being watched :D
RépondreSupprimerUne chro bien juste qui reflète les sentiments contradictoires qui peuvent assaillir à l'écoute de ce disque étrange, mais hautement entêtant et délicieux.
RépondreSupprimerCependant, je ne suis pas persuadé qu'il eût été possible d'en extraire les meilleurs morceaux pour un chef-d’œuvre. Il s'agit d'un vrai double album (et c'est rare), non pas un fourre-tout sans rigueur, car la durée et le foisonnement hétéroclite du disque permettent à ce fameux "grouve indéfinissable" dont tu parles, de s'imposer dans l'esprit de l'auditeur. Si "Fiesta!" avait été un simple, il nous aurait laissés sur notre faim, et carrément déçus. Le choix du double (choix cohérent et bien exécuté) me semble donc à porter au crédit du groupe.
Béro du Fuzz
disons que le choix du simple était possible avec une tonalité différente. Effectivement en "sonnant" de la sorte le double se conçoit et c'était fort ambitieux... trop même.
SupprimerEnfin ça reste un très bon disque et PERSONNE ne sonne comme The Go :)
Quand est-ce qu'il sort en LP?
RépondreSupprimerJ'espere que ce sera le cas.
il est en vente ici: http://www.burgerrecords.org/apps/webstore/products/show/3583651
SupprimerCela a beau être Burger c'est bien en Lp que sort ce Fiesta :)
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerDésolé Virgile je ne laisse jamais de messages contenant des liens vers du contenu numérique non-officiel ;)
SupprimerCeci dit c'était une charmante attention.
mes excuses
SupprimerAucun souci !
Supprimerun lien pour l'écoute :
http://listentothego.bandcamp.com/
Moi j la trouve terrible Can't Rely On It !
RépondreSupprimerMes préférés sont quand même Action Man, Beyond The Beyond, et A contre Temps