Il était donc indispensable d'aller vérifier la chose sur scène...quand bien même s'agissait-il du Zénith, rompant avec notre préférence pour les petites salles, pour ne pas dire minuscules.
Première partie loupée (The Bronx) pour cause de boustifaille, c'est dans une salle aux 2/3 pleine qu'on rentre une pinte à la main dans l'enceinte à 21h. Le décor est monté avec HIVES en énormes lettres capitales sur la scène et, en fond mural, une énorme affiche représente Pelle Almqvist, les yeux exorbités, tirant les ficelles d'une marionnette imaginaire.
Le concert démarre – comme de bien entendu – par Come On ! et la fosse se remplit joyeusement, composée de jeunes trentenaires et de lycéens bondissants. Coiffés de leur haut de forme et portant le costard à queue de pie, le groupe suédois déboule en grimaçant, haranguant la foule avec une frénésie non feinte.
Le son n'est pas formidable, ça semble venir de loin, ça manque de basse...pas terrible. Pas non plus de quoi nous gâcher le set, m'enfin c'est tout de même dommage.
Cela étant, l'intérêt est ailleurs. Il faut voir cette bête de scène qu'est Pelle Almqvist ! En maître de cérémonie hors pair, le chanteur ne va cesser pendant 90 minutes de souffler sur les braises entre chaque titre, braillant des mots de français tel un Klaus Kinski ivre de pouvoir, roulant des yeux, invectivant le public tel un despote extatique : un vrai régal pour les zygomatiques des spectateurs médusés devant le cabotinage outrancier du bonhomme.
Au niveau du tracklisting, on reconnaît I Want More, Wait a Minute, My Time Is Coming, If I Had a Cent, Walk Idiot Walk, Tick Tick Boom, Try It Again, The Hives Declare Guerre Nucléaire, Main Offender ou bien encore Hate To Say I Told You So.
Un concert éminemment sympathique, stimulant, assez remuant à l'avant de la fosse mais toujours bon enfant (faut dire que les corps « mous » des jeunes adolescents ne sont pas une grosse difficulté à surmonter) : de quoi affirmer que les Hives dans une p'tite salle à Paname...et bien...ç'aurait une sacrée gueule !
Rick.
Un grand merci à Julien pour ses souvenirs précis du tracklisting :)
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