N'ayant pu malheureusement me libérer pour l'excellente (forcément) prestation de jazz manouche de Rosenberg et de Romane, je ne pouvais décemment pas manquer la venue enthousiasmante de Matthieu Boré, l'excellent chanteur/pianiste qui m'avait tant épaté au Sunside en février dernier.
Encore une fois, le quartet de Boré fait le show, enchaînant les morceaux qui se fredonnent et se sifflotent : Puttin' on the Ritz, It's a Good Day, I'm Beginning to See The Light, et même quelques reprises « hors jazz » comme Teddy Bear ou Lady Madonna (voir vidéo) où Matthieu, tapant des pieds et des mains, invite le public à swinguer en sa compagnie.
Pour autant, en dépit de la très bonne acoustique de la salle du théâtre de St Maur, on ne peut que noter la différence de « chaleur » par rapport au club parisien susmentionné...Le public applaudit et participe (un peu) mais nous sommes loin de l'ambiance familiale de la rue des Lombards.
Cela ne m'empêchera pas de passer un très bon moment à l'écoute du sieur Boré en attendant la sortie prévue le 23 octobre prochain de son nouvel album (voir trailer en fin d'article).
C'est ensuite au tour du guitariste prodige Sylvain Luc de monter sur scène, accompagné du batteur André Ceccarelli (fêtant ses 50 ans de carrière) et du claviériste Thierry Eliez.
….....hum.......
Que dire ? Je reconnais bien entendu le talent, la technicité incroyable de ces trois musiciens mais...Ils représentent tout ce que j'abhorre dans le jazz.
Une musique parfois à la limite de l'autisme, des blagues entre musiciens sans regarder le public, une atmosphère vaporeuse qui rend léthargique...J'avoue, j'ai « subi » leur prestation.
Définitivement, ce jazz-là n'est pas pour moi, sur disque (et pourtant j'ai essayé...) ou en live.
Et je ne suis a priori pas le seul, plusieurs personnes ayant quitté la salle d'un pas pressé, la pilule ne passant probablement guère mieux de leur côté.
Saluons tout de même l'initiative de ce festival, il est toujours agréable d'assister à des concerts de jazz hors de Paris intra-muros, particulièrement lorsque les affiches sont aussi alléchantes.
Rick.
Trailer du dernier album :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire