La première partie est assurée par les frenchies de Nelson dont on avait plus trop de nouvelles depuis leur très bon premier album, Revolving Doors de 2006. Le groupe semble avoir évolué vers quelque chose de plus new rave même si les bases new wave / post punk sont toujours là.
Pour faire simple , quelque part entre Rapture et Radio 4 voir Mgmt pour le goût prononcé pour les gimmicks pop. Quoiqu'il en soit, la nouvelle orientation des Nelson surprend à l'image d'une promotion hors norme qui les voit sortir un album divisé en 4 eps, eps qui sont commercialisés tous les 1 mois 1/2.
Force est de reconnaître que le groupe, qui prend un plaisir évident à jouer sur la scène du nouveau casino, a des choses à exprimer même si l'ensemble non déplaisant manque quelque peu de densité sur scène.
L'exact contraire des Liars, qui d'entrée pose une ambiance lourde, sur un tempo ralenti, brillamment illuminé par le timbre grave de la voix de Angus Andrew. Dès lors le groupe offre une prestation étonnante, très marquée par l'électro et le dark ambient. Le concert prend très vite une dimension mystique qui peut autant envoûter que rebuter, le groupe se permettant a tout moment d'exploser, de retrouver une coloration noisy ou de faire la part belle au courant no wave dont ils sont les descendants les plus représentatifs.
Déroutants, anticonformistes, intégristes, les Liars sont tout çà a la fois. Mais là où d'obscures tâcherons auraient rendus l'exercice pénible, voire insupportable, les Liars eux, réussissent à faire adhérer le néophyte comme l'habitué à leur univers si singulier. Pas une mince affaire.
Et pourtant convaincre votre serviteur, si obtus en matière de sonorités électroniques ou de rock expérimental relève du défi. Ce défi, beaucoup l'ont relevé, aucun ne l'a gagné. Jusqu'à ce soir.
Les Liars sont uniques, ils en ont encore fait la démonstration ce soir !
On regrettera d'autant une prestation courte, une grosse heure, intense certes, mais si courte qu'elle laisse beaucoup de regrets, à la hauteur des espérances qu'un tel concert était à la mesure de susciter...
Frank
Woaw tu me donnes des regrets !
RépondreSupprimerIl était comment Angus sinon ? quand je les avais vu il y a deux ans c'était une attraction à lui tout seul :)
Plutôt sage ! il a l'air habité quand même... :)) Par contre je pense qu'il y a deux ans ils devaient offrir un set bien différent. Là c'était quand même très electro, très sombre au début. Après on accroche ou pas.
SupprimerPetite gueulante quand même : 1h et des poussières de concert alors que ça gagnait en intensité...
Haha, j'ai même aperçu sur des photos qu'il avait un petit haut de costume ! (quand je les avais vus, c'était plutôt une sorte singe alcoolique qui chantait la Marseillaise entre chaque chanson, 'fin bref, ça reste un sacré frontman)
SupprimerJ'avoue qu'une heure c'est vraiment abusé... (mais c'est pas toujours plus ou moins comme ça au nouveau casino ?)
Bon concert (la 7 ou 8ème fois pour ma part). La place n'était qu'à 20 euros. Ils ont promis de revenir prochainement à Paris. Une heure, dans une salle aussi pourrie que le Nouveau Casino, c'est franchement pas grave.
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