On espère donc que ce Yours Until The Bitter End change la donne car il s'agit, à notre sens, de leur meilleur disque à ce jour.
Les derniers albums des Bloody Hollies avaient déjà laissé entrevoir quelques évolutions : moins punk, plus bluesy, les compositions du groupe laissaient entrevoir les nouveaux horizons que souhaitaient explorer la bande à Wesley Doyle.
Yours Until The Bitter End confirme cette tendance, les morceaux s'enrichissant à petites doses ici d'un violon là d'un orgue... Mais que l'on s'entende bien, les Bloody Hollies n'ont pas perdu en route leur science du riff (Joey Horgen & Wesley Doyle) et le rappelle d'ailleurs à la première occasion. Simplement, ce disque éclectique et varié, offre un panorama complet des obsessions du groupe qui peut en s'appuyant sur une rythmique hallucinante (Matthew Bennett aux fûts et Erik Noorgard à la basse) faire souffler un vent de renouveau sur des titres qui sentent bon les seventies.
Ajouter à cela un Wesley Doyle au chant au sommet de sa forme et vous obtenez un des disques de l'année tout simplement.
L'album démarre pied au plancher avec "So Grey, So Green" au clavier entêtant qui met la barre très haute d'entrée de jeu et "Dead Letter" brûlot high energy, que le groupe expédie comme si sa vie en dépendait. Les Bloody Hollies sortent la slide sur "Dirty Sex" sans faire retomber la pression, nous ramène dans des eaux autrefois fréquenté par les White Stripes sur "Good Night Sleep Tight" le violon en sus et rappelle ce que veux dire joué dans l'urgence sur "I Dream Of Bees".
Après une telle débauche d'énergie, "Dress To Kill" permet à l'auditeur de se remettre, du moins en apparence, car le titre bien que plus lent reste tout aussi heavy,tandis que "Leave That Woman Alone" remet doucement la machine en route avant un "Sticks And Stones" aux allures de train fantôme porté par une ligne de basse incroyable et un clavier à l'avenant.
On pense alors avec "You're So Cold" que le groupe va terminer le disque comme il l'avait entamé, pied au plancher mais dernière surprise ce Yours Until The Bitter End se conclue par une splendide ballade bluesy ("John Wayne Brown") refermant délicatement un excellent album, une vraie réussite.
Frank
(http://www.myspace.com/thebloodyhollies)
Tracklisting :
1- So Grey, So Green
2-Dead Letter
3-Dirty Sex
4-Good Night, Sleep Tight
5-I Dream of Bees
6-Dress to Kill
7-Leave That Woman Alone
8-Sticks and Stones
9-You're So Cold
10-John Wayne Brown
Seuls les deux derniers titres sont sur l'album :
The BLOODY HOLLIES by alivenaturalsound
et 4 autre pistes sur leur page facebook :
http://www.facebook.com/thebloodyhollies?sk=app_178091127385
vue en concert groupe incroyable un talent fou et pourtant une cinquantaine de personne au concert
RépondreSupprimerOuaip je les ai loupé lors de leur passage à Paris. Les échos que j'ai eu confirme ton message : un excellent groupe de scène.
RépondreSupprimerFrank
Salut Franck, super chronique, l'album est tout simplement ENORME !, j'ai vu le groupe en 2005 à Sté (Etienne 42) sur la tournée "If Footmen Tire You..." (Alive), la classe...! du vrai rock n roll avec une vrai influence blues (attention pas du blues mous du genoux et commercial, non le VRAI blues )
RépondreSupprimerPierre
Merci Pierre ! Jamais vu le groupe en live, j'espère les voir la prochaine fois qu'ils passeront en France parce que si c'est encore meilleur que sur disque ça doit être quelque-chose !
SupprimerBel article, je viens de les voir hier soir au Royal à Nancy (France), je ne savais pas à qui j'avais à faire...Maintenant je sais !!! Super découverte et un trophée de plus à mon tableau de chasse !!! Doomzik.com.
RépondreSupprimerAh tiens j'ignorais qu'ils étaient de retour en France ! En tout cas je te recommande chaudement leur dernier album !
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