C'est un Trabendo bondé que Sharon Jones fait longuement attendre par une pluvieuse soirée d'avril. On commence à virer scrogneugneu quand la lumière s'éteint enfin. Sans se presser, les Dap Kings, costards impeccables, débarquent sur scène. Huit gugusses : deux guitaristes, trois cuivres, un percussionniste, un batteur, un bassiste. Sacrée phalange. L'orchestre se chauffe doucement, avec une poignée d'instrumentaux funky à souhait. Sérieux comme un pape, Binky Griptite, le maître de cérémonie, annonce enfin la bonne nouvelle : "et maintenant, le phénomène funky-soul, Miss Sharon Jones !".
Surgit à ces mots une petite femme potelée, moulée dans une robe verte. Miss Sharon Jones se lance dans quelques pas de danse, empoigne le micro et... wam bam thank you m'am !!! C'est le bonheur. Jones et ses hommes nous régalent d'une musique soul ardente, joyeuse, sautillante, qui ne donne qu'une envie : danser ! Et puisqu'il s'agit de danser, la Demoiselle, pas bégueule, invite sur scène filles et garçons, choisis dans l'assistance, histoire de voir comment se trémoussent les Parisiens. Et tout ce joli monde s'agite sur scène, fait la bise à la chanteuse, on se marre, on en redemande. Le show est parfait. Sharon Jones paraît infatigable, sa robe se trempe de sueur, et ses chaussures neuves, lui blessant les pieds, sont vite envoyées au magasin des accessoires inutiles. Pendant ce temps là, les Dap Kings ne bronchent pas, et tracent un groove impeccable, précis sans être sec, cuivré sans être braillard, funky sans être bavard. Les chansons coulent de source, la voix est parfaite, on aimerait que ça dure des heures... et, à la fin, on se dit que Sharon Jones a réussi le tour de force de nous faire changer de continent : on n'était plus au Trabendo, mais à l'Apollo !
Mr. Pop
Surgit à ces mots une petite femme potelée, moulée dans une robe verte. Miss Sharon Jones se lance dans quelques pas de danse, empoigne le micro et... wam bam thank you m'am !!! C'est le bonheur. Jones et ses hommes nous régalent d'une musique soul ardente, joyeuse, sautillante, qui ne donne qu'une envie : danser ! Et puisqu'il s'agit de danser, la Demoiselle, pas bégueule, invite sur scène filles et garçons, choisis dans l'assistance, histoire de voir comment se trémoussent les Parisiens. Et tout ce joli monde s'agite sur scène, fait la bise à la chanteuse, on se marre, on en redemande. Le show est parfait. Sharon Jones paraît infatigable, sa robe se trempe de sueur, et ses chaussures neuves, lui blessant les pieds, sont vite envoyées au magasin des accessoires inutiles. Pendant ce temps là, les Dap Kings ne bronchent pas, et tracent un groove impeccable, précis sans être sec, cuivré sans être braillard, funky sans être bavard. Les chansons coulent de source, la voix est parfaite, on aimerait que ça dure des heures... et, à la fin, on se dit que Sharon Jones a réussi le tour de force de nous faire changer de continent : on n'était plus au Trabendo, mais à l'Apollo !
Mr. Pop
Ouais...Fais chier d'avoir loupé ça.
RépondreSupprimer(soupir)
Bah il y aura d'autres occasions ! Mais c'est vrai que c'était grandiose ! une expérience inoubliable...
RépondreSupprimerFrank