Le Everything's For Sale des Henry's Funeral Shoe a été une des belles surprises en 2009 du label Alive Records. Le duo anglais y proposait un punk blues rugueux à souhait, au son crade d'une très grande qualité. Les Nuits de l'Alligator (série de concerts ayant lieu dans différentes salles, sur plusieurs jours, dans différentes villes de France) voyaient le groupe se produire ce lundi 22/02 à la Péniche à Lille.
Il était bien sûr impensable, étant dans la région, de louper nos jeunes loups anglais. Et on aurait eu des regrets tant la prestation des Henry's Funeral Shoe fut remarquable, presque exempt de tous reproches. Pourtant on craignit le pire en début de concert quand le groupe fut perturbé par quelques soucis techniques. Heureusement, ces problèmes vite réglés, la machine se mit enfin en marche... Bien plus abrasifs, lourds et pêchus que sur disque, les compositions de Everything's For Sale prennent une dimension nouvelle exécutés en live, démontrant si besoin était les pépites que sont des morceaux comme « Henry's Funeral Shoe », « Down The Line », « Don't Lose The Rythm », « Stranger Dig », « It's A long Way », « Maria Maria », « Coming On Through » ou encore « Second Hand Prayer »... Cerise sur le gateau une reprise de .
Le chant d'Aled Clifford au bord de la rupture, des riffs toujours aussi saignants, un Brennig Clifford littéralement possédé martyrisant ses fûts, qui fait le show à lui tout seul, jouant comme si savie en dépendait, la prestation du duo anglais fut exceptionnelle.
On regrettera d'autant la prestation fatalement trop courte (40 minutes) et que l'assistance soit si clairsemé (une trentaine de personnes).
Surtout que le groupe laisse sa place à Honkeyfingers, anglais lui aussi, qui ne laissera pas un souvenir impérissable. Imaginez un barbu quelque peu hirsute, assis, la guitare slide posée sur les genoux, actionnant du pied un jeu de cymbale et poussant sur des accords distordus, des hurlements suraigus... S'il vient à Rob Zombie l'idée de faire un remake de Delivrance, on lui recommandera le sieur Honkeyfingers pour remplacer le fameux Duelling Banjos...
Sorti du contexte du film de rednecks, le punk blues abrasif et déjanté du gaillard perd nettement de son intérêt... On peine d'ailleurs à dissocier les morceaux les uns des autres. Même quand il se décide à jouer de l'harmonica, ce qui apporte un peu de variété, il ne peut s'empêcher d'hurler en même temps qu'il joue de son instrument ! Désireux de rester sur l'excellente prestation des Henry's Funeral Shoe, on préfèrera quitter les lieux...
Un mot sur la salle, une péniche aménagée donc, qui nous a permis d'assister à un concert intimiste bien servi par une sonorisation sans faille, contribuant sans nulle doute à l'excellent moment que nous y avons passé.
Un bémol néanmoins : les boissons. Le demi de piètre qualité de St Omer ou de St Benoit à quatre euros et le JacK Daniels à 6 euros pour l'équivalent d'un dé à coudre c'est un peu abusé...
(http://www.myspace.com/henrysfuneralshoe)
(http://www.myspace.com/honkeyfinger)
Une (courte) vidéo prise sur le vif ce soir là :
Il était bien sûr impensable, étant dans la région, de louper nos jeunes loups anglais. Et on aurait eu des regrets tant la prestation des Henry's Funeral Shoe fut remarquable, presque exempt de tous reproches. Pourtant on craignit le pire en début de concert quand le groupe fut perturbé par quelques soucis techniques. Heureusement, ces problèmes vite réglés, la machine se mit enfin en marche... Bien plus abrasifs, lourds et pêchus que sur disque, les compositions de Everything's For Sale prennent une dimension nouvelle exécutés en live, démontrant si besoin était les pépites que sont des morceaux comme « Henry's Funeral Shoe », « Down The Line », « Don't Lose The Rythm », « Stranger Dig », « It's A long Way », « Maria Maria », « Coming On Through » ou encore « Second Hand Prayer »... Cerise sur le gateau une reprise de .
Le chant d'Aled Clifford au bord de la rupture, des riffs toujours aussi saignants, un Brennig Clifford littéralement possédé martyrisant ses fûts, qui fait le show à lui tout seul, jouant comme si savie en dépendait, la prestation du duo anglais fut exceptionnelle.
On regrettera d'autant la prestation fatalement trop courte (40 minutes) et que l'assistance soit si clairsemé (une trentaine de personnes).
Surtout que le groupe laisse sa place à Honkeyfingers, anglais lui aussi, qui ne laissera pas un souvenir impérissable. Imaginez un barbu quelque peu hirsute, assis, la guitare slide posée sur les genoux, actionnant du pied un jeu de cymbale et poussant sur des accords distordus, des hurlements suraigus... S'il vient à Rob Zombie l'idée de faire un remake de Delivrance, on lui recommandera le sieur Honkeyfingers pour remplacer le fameux Duelling Banjos...
Sorti du contexte du film de rednecks, le punk blues abrasif et déjanté du gaillard perd nettement de son intérêt... On peine d'ailleurs à dissocier les morceaux les uns des autres. Même quand il se décide à jouer de l'harmonica, ce qui apporte un peu de variété, il ne peut s'empêcher d'hurler en même temps qu'il joue de son instrument ! Désireux de rester sur l'excellente prestation des Henry's Funeral Shoe, on préfèrera quitter les lieux...
Un mot sur la salle, une péniche aménagée donc, qui nous a permis d'assister à un concert intimiste bien servi par une sonorisation sans faille, contribuant sans nulle doute à l'excellent moment que nous y avons passé.
Un bémol néanmoins : les boissons. Le demi de piètre qualité de St Omer ou de St Benoit à quatre euros et le JacK Daniels à 6 euros pour l'équivalent d'un dé à coudre c'est un peu abusé...
(http://www.myspace.com/henrysfuneralshoe)
(http://www.myspace.com/honkeyfinger)
Une (courte) vidéo prise sur le vif ce soir là :
Tout à fait d'accord avec cette chronique. Henry's funeral shoe valait vraiment le déplacement, surtout dans cette petite salle.
RépondreSupprimerPour la bière, je t'avais prévenu avant qu'on s'y croise! Les prix sont d'autant plus scandaleux pour une ville comme Lille, où la bière est en général moins chère qu'ailleurs...
ouaip c'est un peu dommage, ça gâche un peu le plaisir... une bonne bière durant un bon concert franchement il y a pas grand chose de mieux !
RépondreSupprimerHeu...si, un quart de fond de verre Ikea de Jack Daniel's...à 8 euros.
RépondreSupprimerEn tout cas, telle est la conception des proprios de la péniche...
un peu dur envers Honkeyfinger je trouve, qui en l'occurrence a été victime à vue de nez d'une grosse erreur de prog. sans que je sois grand fan, son son n'est pas si mal, mais il faut être disponible à y entrer progressivement. le faire passer après l'explosion beaucoup, beaucoup plus rock et immédiate d'henry funeral shoe, c'est le vouer à l'échec, il aurait dû être en premier.
RépondreSupprimerJe partage ton point de vu Ratel, effectivement cela en avait surpris plus d'un ce jour là de trouver les Henry's en première partie...
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