Adam Green jouît d'une bonne côte et d'une certaine popularité dans le milieu du folk alternatif, que ce soit pour son association avec Kimya Dawson au sein des Moldy Peaches ou pour sa carrière solo depuis 2002. Bien que ses disques soient tous assez attachants, force est de reconnaître qu'on a toujours eu un peu de mal à s'emballer pour sa pruction discographique et ce malgré les évidentes qualités de Gemstones (2005) ou Sixes & Sevens (2008).
Ce Minor Love est donc son sixième album solo et fait suite à une période délicate pour Adam Green avec en 2009 un divorce et une addiction à l'alcool (1). Ce disque est donc une sorte d'exorcisme pour son auteur et peut véritablement s'apparenter à un album solo, Adam Green y jouant de quasiment tous les instruments.
Il en résulte un album court, quatorze pistes pour un peu plus de trente minutes, rempli de petites chansonnettes toutes plus charmantes les unes que les autres. Charmantes, les compositions du new-yorkais le sont, mais aussi malheureusement loin d'être inoubliables. L'album s'écoute sans déplaisir grâce à la spontanéité et la voix d'Adam Green mais ces compositions ont toutes le parfum des choses désespérément éphémères.
Cette collection de folk songs insouciantes, parfois tendres ("Give Them A Token" ; "Bathing") et même badines ("Goblin") a pour elle la spontanéité et la conviction du chant d'Adam Green qui évoque quelque peu Lou Reed. Malheureusement, et ce malgré quelques compositions sous influence Velvet Underground ("Cigarette Burns Forever" ; "What Makes Him Act As So Bad), la meilleure volonté du monde ne saurait suffire à transcender ces compositions surtout s'il on compare à ce qu'est capable de produire ses concurrents, Ben Kweller entre autres.
Du coup, sauf exceptions citées plus haut, on survole plus qu'on écoute l'album.
Le statut d'éternel espoir continue à coller à la peau d'Adam Green... comme une seconde peau finalement. Pas sur que tout le monde attende qu'il sorte l'album que l'on est en droit d'attendre de quelqu'un de son talent.
Frank
(http://www.myspace.com/adamgreen)
(1) Au détour d'une interview on y apprend qu'Adam Green a choisi d'enregistrer un nouvel album plutôt que de rester chez lui à boire et à jouer à la console...
Tracklisting :
1-Breaking Locks
2-Give them a token
3-Buddy Braddley
4-Goblin
5-Bathing Birds
6-What makes him act so bad
7-Stadium Soul
8-Cigarette Burns Forever
9-Boss Inside
10-Castles and Tassels
11-Oh Shucks
12-Don’t call me uncle
13-Lockout
14-You Blacken my stay
Quelques vidéos :
Ce Minor Love est donc son sixième album solo et fait suite à une période délicate pour Adam Green avec en 2009 un divorce et une addiction à l'alcool (1). Ce disque est donc une sorte d'exorcisme pour son auteur et peut véritablement s'apparenter à un album solo, Adam Green y jouant de quasiment tous les instruments.
Il en résulte un album court, quatorze pistes pour un peu plus de trente minutes, rempli de petites chansonnettes toutes plus charmantes les unes que les autres. Charmantes, les compositions du new-yorkais le sont, mais aussi malheureusement loin d'être inoubliables. L'album s'écoute sans déplaisir grâce à la spontanéité et la voix d'Adam Green mais ces compositions ont toutes le parfum des choses désespérément éphémères.
Cette collection de folk songs insouciantes, parfois tendres ("Give Them A Token" ; "Bathing") et même badines ("Goblin") a pour elle la spontanéité et la conviction du chant d'Adam Green qui évoque quelque peu Lou Reed. Malheureusement, et ce malgré quelques compositions sous influence Velvet Underground ("Cigarette Burns Forever" ; "What Makes Him Act As So Bad), la meilleure volonté du monde ne saurait suffire à transcender ces compositions surtout s'il on compare à ce qu'est capable de produire ses concurrents, Ben Kweller entre autres.
Du coup, sauf exceptions citées plus haut, on survole plus qu'on écoute l'album.
Le statut d'éternel espoir continue à coller à la peau d'Adam Green... comme une seconde peau finalement. Pas sur que tout le monde attende qu'il sorte l'album que l'on est en droit d'attendre de quelqu'un de son talent.
Frank
(http://www.myspace.com/adamgreen)
(1) Au détour d'une interview on y apprend qu'Adam Green a choisi d'enregistrer un nouvel album plutôt que de rester chez lui à boire et à jouer à la console...
Tracklisting :
1-Breaking Locks
2-Give them a token
3-Buddy Braddley
4-Goblin
5-Bathing Birds
6-What makes him act so bad
7-Stadium Soul
8-Cigarette Burns Forever
9-Boss Inside
10-Castles and Tassels
11-Oh Shucks
12-Don’t call me uncle
13-Lockout
14-You Blacken my stay
Quelques vidéos :
Critique très bien observée.
RépondreSupprimerMais il convient de souligner combien les prestations scéniques de Mr Green sont excellentes (cf Grenoble le 7 mars dernier).
François