Alors c'est sur quand le père noël, en l'occurence Alive Records, sort un album live de nos gaillards du Kentucky, on s'empresse d'acheter la dîte galette. Disponible dans un premier temps en 33T (splendide vinyle bleu), ce Alive As Fuck enregistré à Covington dans l'appart' de Johnny Walker (Soledad Brothers / Cut In The Hill Gang), vaut le détour.
Pourtant à la première écoute on a été un peu déçu, le disque ne retranscrivant que moyennement la folie de leurs concerts. Mais en y réfléchissant bien, est-ce tout simplement possible ? Comment un album enregistré en public saurait retranscrire l'intensité d'un concert de rock ?Une fois cet état de fait admis, il ne reste qu'à déguster les pépites que le groupe nous livrent dans des versions brut(e)s de décoffrage.
C'est l'occasion d'entendre un titre de leurs débuts ("Hambone") ainsi qu'une sélection des deux albums. Le groupe offre ainsi à leurs fans des versions dantesques de "Might Be Right", "Take A Ride", "White Bitch" ou "Leave It In The Road".
Pour autant 9 titres c'est bien trop court surtout que l'album se termine par le calme "Fever In My Blood" qui bien qu'excellent ne remplace pas un "It's A Long Way To The Top" d'AC/DC ou un "Ain't Talkin' About Love" de Van Halen que le groupe avait pour habitude de reprendre à leur sauce lors de leurs passages en France. De même comment ne pas regretter l'absence de "Nutbush City Limit" ou de "Everythang Is Everything" ?
Au final on se retrouve avec un excellent disque mais un peu bancal comme s'il manquait un disque, un double album eut été bien plus judicieux pour rendre compte de la valeur du groupe, sans doute un des meilleurs de cette décennie.
Frank
On les a loupé à Mantes La Jolie récemment mais on a trouvé ça sur le net c'est noël !
Le chanteur de ce groupe représente assez bien l'idée que je me fais du rocker.Pas vous?
RépondreSupprimerPar sa voix reflétant son abus de whisky et de clopes ? oui c'est un peu la caricature du rocker...
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