Mais qu'est-ce qui symbolise au mieux l'été, les vacances et les plages ensoleillées me direz-vous ?
Le bikini, of course !
Ci-dessous voici le fameux bikini, que vous pouvez distinguer au centre de l'image:
Mais, approchons-nous un peu plus près de ce minuscule bikini:
Ouais, bon, je vois bien que ce n'est même pas la peine de vous faire l'historique des îles Marshall, dont fait partie l'atoll de Bikini, je ne vous sens pas très captivés ...
Revenons donc à la plage et au fameux bikini: un petit rappel historique pour commencer: le Bikini a vu le jour en 1946. Son inventeur, Louis Réard, un ancien ingénieur automobile (ça ne s'invente pas ..), donne à sa création le nom d'un îlot au large du Pacifique Sud connu pour les essais nucléaires qui s'y déroulèrent à compter du 30 juin 1946. Un nom bien choisi pour ce deux pièces qui fit à l'époque l'effet d'une bombe atomique.
Mais, en 1932, le couturier parisien Jacques Heim avait déjà lancé « Atome », un maillot de bain deux pièces. S'ensuivit donc, en 1946, une petite bataille publicitaire, à coup de slogans percutants, entre Réard et Heim :ce dernier remporte le 1er round, avec: « Atome, le plus petit maillot de bain du monde », mais Réard gagne le second avec le définitif: « Le Bikini, le maillot de bain plus petit que le plus petit maillot de bain du monde »
Eh ben les enfants, mes recherches dans les archives les plus rembourrées du genre m'ont prouvé une chose : le bikini a fait les beaux jours du scopitone! Je vous ais déniché les meilleurs morceaux:
Voici d'abord Miss January Jones, que l'on surnommera, à juste titre « The Bikini Lady »: le scopitone« Up a Lazy River » débute sur une barque et sous un chapeau rouge, au premier coup d'oeil un look de secrétaire de direction, mais en fait, pas tant que ça ..
Avant de faire l'acteur (dans les séries « Au coeur du Temps », « Hooker » ou bien encore « Melrose Place »...), James Darren a poussé la chansonnette...
Dans « Because you're Mine », vous y verrez Monsieur Darren (qui est visiblement le tombeur du patelin) baguenauder dans la jungle en veston immaculé, croiser une jeune fille tractée sur une planche à roulettes, une autre à tête de cheveux, une troisième accessoirisée d'une feuille de bananier, allez je vous laisse apprécier le chef d'oeuvre:
Dick & Dee Dee, quant à eux, s'amusent comme des fous à la fête foraine, alors par ordre d'apparition, nous avons: Dick & Dee Dee tirent à la carabine, Dick & Dee Dee portent quatre barbapapa et ne savent pas quoi en faire, Dee Dee fait un tour de manège, et tout cela, Mesdames Messieurs, en tirant une gueule de 30 mètres de long, belle performance ! Sinon, le pourquoi du comment de la présence des bikini-girls dans le décor? Pfffttt! Aucune idée...
Attention, ici on atteint le bizarre, l'objet filmé non identifié, avec Joi Lansing qui est, comme elle le dit « Trapped in the Web of Love « . Applaudissements au costumier pour la toile, les ailes d'oiseau, la tenue de cobra (on dirait presque un vrai serpent, c'est fascinant), la fléchette, etc ...
Ahlalala! Toute une époque, en phase par ailleurs avec ce qui se faisait au cinéma. Les années 1962-1966 furent en effet le « golden age » d'un genre cinématographique tombé dans l'oubli: le Beach Movie !
Non, non, je ne plaisante pas. Ce n'est pas mon genre!
Les ingrédients étaient faciles à trouver et à touiller: la Californie, une plage, le soleil, des jolies filles sages, de beaux garçons timides, des méchants faisant de la muscu, une ou deux chansons et hop! Un film!
Pour la petit histoire du cinéma, il faut savoir que les films étaient tournés en hiver...
Le spécialiste du genre était Franky Avalon qui, entre le film « Alamo » et ses concerts, trouva le temps de tourner dans des classiques du genre: « Beach Party », « Muscle beach party » ou bien encore « How to Stuff a Wild Bikini »...
Sur ce, excellentes vacances à tous, amusez vous bien !
Mrs Robinson
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