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Après le Long Blondes l'an passé, c'est donc au tour des Yeah Yeah Yeahs de succomber aux sirènes...du tiroir-caisse.
Ce It's Blitz taillé pour plaire à un public étendu et peu regardant devrait leur attirer les faveurs d'un nouveau public grâce à un virage technoïde quelconque, bas du front. Un comble pour un groupe responsable d'un album enthousiasmant Fever To Tell et qui assurait alors la première partie du Jon Spencer Blues Explosion.
Alors que leur principal atout, outre la voix de Karen O, est le jeu de leur guitariste Nick Zinner, comment a-t-on pu passer à un groupe sans guitares, Nick Zinner passant aux claviers pour un résultat lamentable ?
Pas grand chose à sauver de ce désastre absolu à l'exception de la voix de Karen O toujours impeccable, le tout s'engonçant dans un revival eighties qui ferait passer The Bravery pour le meilleur groupe de rock & roll au monde ("Zero" ; "Heads Will Roll" ou l'horrible "Soft Shock").
Surnage péniblement l'atmosphérique "Skeletons" et ce "Dull Life" sur lequel on retrouve (un peu) la fougue d'antan. Malheureusement c'est bien tout. "Shame & Fortune", "Runaway", "Dragon Queen", "Hysteric" et "Little Shadow" oscillant entre le médiocre et l'inécoutable.
A jeter aux oubliettes.
Mr.Rock
(http://www.myspace.com/yeahyeahyeahs)
L'album est en écoute en intégralité sur deezer :
http://www.deezer.com/#music/album/284620
Effectivement, c'est .. euh .. comment dire ... ben pas terrible !
RépondreSupprimerPar contre je vous trouve un peu dur avec "The Bravery", j'avais bien aimé leur premier album.