Et bien à l'écoute de ce nouvel opus des Von Bondies, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec ce film, The Go prenant la place du BJM.
Ces deux groupes de Détroit ont sortis deux albums exceptionnels qui surpassent aisément en sauvagerie les premiers White Stripes : Watcha Doin' pour The Go et Lack Of Communication pour les Von Bondies.
Mais là où The Go persiste et signe en proposant des albums enthousiasmants sans aucune concessions (Howl On The Haunted Beat You Ride en 2007 étant une forme de consécration artistique), les Von Bondies ont très vite disons le ... changés de cap.
Déjà sur Pawn Shoppe Heart, le groupe apparaissait partagé entre le rock sans concessions des débuts et des velléités plus commerciales, avec un son plus lisse et le tube "C'mon C'mon".
Love, Hate And Then There's You marque à cet égard un tournant.
Complètement décomplexés, les Von Bondies jouent clairement la carte du grand public ce qui au final les classent dans la même catégorie que The Killers ou Jet. L'album n'est pas mauvais, juste dispensable pour celles et ceux qui ont succombé aux morceaux présents sur Lack Of Communication et Raw And Rare.
Qu'il semble loin le temps où les Von Bondies clamaient leur amour pour les japonais de Guitar Wolf ("It Came From Japan")...
D'entrée de jeu, le groupe place trois tubes en puissance, taillés pour les stades, à reprendre en choeur à pleins poumons : "This Is Our Perfect Crime", "Shut Your Mouth" et "Pale Bride" ; autant de morceaux hyper efficaces qui recyclent jusqu'à l'usure les gimmicks de "C'mon C'mon".
On prédit d'ailleurs un gros succès commercial pour ces morceaux magistralement exécutés et qui sont supérieurs à ce que peux proposer un groupe comme Jet par exemple.
Le problème c'est que l'on préférait quand le groupe se faisait plus aventureux et était moins soucieux du tiroir-caisse. Et d'ailleurs ça se dégrade rapidement avec l'enchaînement "Only To Haunt You" et "21st Birthday" qui jouent clairement sur la corde sensible avec force trémolos et toute l'emphase qui caractérisait plutôt les productions de Chris Martin que le chant de Jason Stollsteimer...
Pour autant et malgré ses défauts le début d'album s'écoute sans déplaisir (mais sans enthousiasme non plus) et on reprend même espoir à l'écoute de "She's Dead To Me" qui malheureusement ne dure que... 1'24''...
La deuxième partie de l'album tourne en rond et ne provoque qu'ennuie et agacement ("Blame Game", "I Don't Wanna" ou encore "Accidents Will Happen" qui sonne comme du Fratellis !).
On ajoutera également le recours systématique à des choeurs du style "ohohoh" (sic) sur tous les morceaux, et une alternance des voix masculine et féminine n'arrivant pas à masquer la vacuité du propos.
Le pire c'est que si l'album était sorti en 2001 par un jeune groupe, on aurait sans doute classé l'album dans la catégorie -pas mal mais peut mieux faire-.
Le hic c'est que l'on est en 2009, qu'il y a des tonnes de bons groupes et que les Von Bondies ne sont plus un groupe de jeunes loups.
Un an après que l'on se soit lancé dans l'aventure du webzine puis du blog, cet album arrive à point nommé finalement pour nous conforter dans notre démarche. Car pendant ce temps, The Go continue dans le plus complet anonymat à sortir des morceaux d'une grande qualité comme l'atteste une fois de plus le dernier single en date sorti chez April77records.
Frank
(http://www.myspace.com/vonbondies)
Pour appuyer le propos, les Von Bondies :
Avant :
Et après
Ces deux groupes de Détroit ont sortis deux albums exceptionnels qui surpassent aisément en sauvagerie les premiers White Stripes : Watcha Doin' pour The Go et Lack Of Communication pour les Von Bondies.
Mais là où The Go persiste et signe en proposant des albums enthousiasmants sans aucune concessions (Howl On The Haunted Beat You Ride en 2007 étant une forme de consécration artistique), les Von Bondies ont très vite disons le ... changés de cap.
Déjà sur Pawn Shoppe Heart, le groupe apparaissait partagé entre le rock sans concessions des débuts et des velléités plus commerciales, avec un son plus lisse et le tube "C'mon C'mon".
Love, Hate And Then There's You marque à cet égard un tournant.
Complètement décomplexés, les Von Bondies jouent clairement la carte du grand public ce qui au final les classent dans la même catégorie que The Killers ou Jet. L'album n'est pas mauvais, juste dispensable pour celles et ceux qui ont succombé aux morceaux présents sur Lack Of Communication et Raw And Rare.
Qu'il semble loin le temps où les Von Bondies clamaient leur amour pour les japonais de Guitar Wolf ("It Came From Japan")...
D'entrée de jeu, le groupe place trois tubes en puissance, taillés pour les stades, à reprendre en choeur à pleins poumons : "This Is Our Perfect Crime", "Shut Your Mouth" et "Pale Bride" ; autant de morceaux hyper efficaces qui recyclent jusqu'à l'usure les gimmicks de "C'mon C'mon".
On prédit d'ailleurs un gros succès commercial pour ces morceaux magistralement exécutés et qui sont supérieurs à ce que peux proposer un groupe comme Jet par exemple.
Le problème c'est que l'on préférait quand le groupe se faisait plus aventureux et était moins soucieux du tiroir-caisse. Et d'ailleurs ça se dégrade rapidement avec l'enchaînement "Only To Haunt You" et "21st Birthday" qui jouent clairement sur la corde sensible avec force trémolos et toute l'emphase qui caractérisait plutôt les productions de Chris Martin que le chant de Jason Stollsteimer...
Pour autant et malgré ses défauts le début d'album s'écoute sans déplaisir (mais sans enthousiasme non plus) et on reprend même espoir à l'écoute de "She's Dead To Me" qui malheureusement ne dure que... 1'24''...
La deuxième partie de l'album tourne en rond et ne provoque qu'ennuie et agacement ("Blame Game", "I Don't Wanna" ou encore "Accidents Will Happen" qui sonne comme du Fratellis !).
On ajoutera également le recours systématique à des choeurs du style "ohohoh" (sic) sur tous les morceaux, et une alternance des voix masculine et féminine n'arrivant pas à masquer la vacuité du propos.
Le pire c'est que si l'album était sorti en 2001 par un jeune groupe, on aurait sans doute classé l'album dans la catégorie -pas mal mais peut mieux faire-.
Le hic c'est que l'on est en 2009, qu'il y a des tonnes de bons groupes et que les Von Bondies ne sont plus un groupe de jeunes loups.
Un an après que l'on se soit lancé dans l'aventure du webzine puis du blog, cet album arrive à point nommé finalement pour nous conforter dans notre démarche. Car pendant ce temps, The Go continue dans le plus complet anonymat à sortir des morceaux d'une grande qualité comme l'atteste une fois de plus le dernier single en date sorti chez April77records.
Frank
(http://www.myspace.com/vonbondies)
Pour appuyer le propos, les Von Bondies :
Avant :
Et après
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