Il se passe vraiment quelque chose du côté de Big Apple... Après MGMT, A Place To Bury Strangers, Crystal Slits, Vivian Girls et d'autres que j'oublie certainement, voilà que s'apprête à débarquer les Pains Of Being Pure At Heart.
Comme tous les groupes précités les POBPAH n'ont finalement... rien d'américain ! Et c'est ce qui surprend à l'écoute de tous ces groupes new yorkais : leurs influences à tous sont essentiellement britanniques.
Chez les POBPAH celles-ci sont clairement affichées : on lorgne chez Jesus And Mary Chain que ce soit la période Psychocandy ("Come Saturday") ou surtout Darklands ("Contender"), mais aussi chez My Bloody Valentine (le dernier morceau "Gentle Sons").
Pour autant les POBPAH matine leurs influences noisy/shoegaze d'influences pop 80's, notamment les Smiths qui semble être une fascination pour le groupe tant dans les lignes mélodiques, la façon de chanter faisant beaucoup penser à Morrissey ("Young Adult Friction" et surtout "A Teenager Of Love") que sur certaines lignes de guitares remémorant le meilleur de Johnny Marr ("The Tenure Itch", "Stay Alive", "A Teenager Of Love").
Loin des clichés, les compositions de POBPAH sonnent très actuelles et ne se laissent pas enfermer dans ces influences qui auraient pu étouffer l'album. Bien au contraire, le groupe arrive à apporter sa patte et à offrir un album cohérent de bout en bout transcendant par la même leurs références.
Ce premier LP comprend 10 morceaux et dure 35 minutes donc pas de remplissage. La production, parfaite, permet de mettre en valeur la qualité des compositions.
On ne saurait trop que conseiller l'acquisition de ce disque aux amoureux des groupes précités, vous ne le regretterez pas. Il y a fort à parier que ce groupe soit la prochaine hype des Inrocks et de Magic. Pour une fois on sera en accord avec eux.
Un mot sur la pochette qui rappelle beaucoup celles de Belle & Sebastian (tiens encore un groupe britannique...). Décidément le groupe actuel le plus anglais semble être américain : ça doit être ça la mondialisation !
Mr.Rock
(http://www.myspace.com/thepainsofbeingpureatheart)
Comme tous les groupes précités les POBPAH n'ont finalement... rien d'américain ! Et c'est ce qui surprend à l'écoute de tous ces groupes new yorkais : leurs influences à tous sont essentiellement britanniques.
Chez les POBPAH celles-ci sont clairement affichées : on lorgne chez Jesus And Mary Chain que ce soit la période Psychocandy ("Come Saturday") ou surtout Darklands ("Contender"), mais aussi chez My Bloody Valentine (le dernier morceau "Gentle Sons").
Pour autant les POBPAH matine leurs influences noisy/shoegaze d'influences pop 80's, notamment les Smiths qui semble être une fascination pour le groupe tant dans les lignes mélodiques, la façon de chanter faisant beaucoup penser à Morrissey ("Young Adult Friction" et surtout "A Teenager Of Love") que sur certaines lignes de guitares remémorant le meilleur de Johnny Marr ("The Tenure Itch", "Stay Alive", "A Teenager Of Love").
Loin des clichés, les compositions de POBPAH sonnent très actuelles et ne se laissent pas enfermer dans ces influences qui auraient pu étouffer l'album. Bien au contraire, le groupe arrive à apporter sa patte et à offrir un album cohérent de bout en bout transcendant par la même leurs références.
Ce premier LP comprend 10 morceaux et dure 35 minutes donc pas de remplissage. La production, parfaite, permet de mettre en valeur la qualité des compositions.
On ne saurait trop que conseiller l'acquisition de ce disque aux amoureux des groupes précités, vous ne le regretterez pas. Il y a fort à parier que ce groupe soit la prochaine hype des Inrocks et de Magic. Pour une fois on sera en accord avec eux.
Un mot sur la pochette qui rappelle beaucoup celles de Belle & Sebastian (tiens encore un groupe britannique...). Décidément le groupe actuel le plus anglais semble être américain : ça doit être ça la mondialisation !
Mr.Rock
(http://www.myspace.com/thepainsofbeingpureatheart)
Merci Mr Rock d'avoir (très bien) chroniqué ce disque précieux qu'on aimerait à la fois écouter seul le soir chez soi et partager avec le plus grand nombre.
RépondreSupprimerInfluence des Smiths, oui, c'est vrai. Et aussi celle des Field Mice. Et évidemment celle des Jesus omniprésents.
Merci. Je ne connais que très peu Field Mice, en tout cas pas assez pour juger de l'influence sur ce disque.
RépondreSupprimerMais merci de l'info je vais faire quelques recherches du coup !
Un bon petit disque en effet !
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