Ainsi après Albert Hammond Jr, Fabrizio Moretti (avec Little Joy), voici que le bassiste Nikolai Fraiture se met à son tour à sortir son petit album. Attiré par les échos assez favorables de la presse, on s'est mis à l'écoute de ce The Time Of The Assassins.
Contrairement à ce que laisse suggérer le nom du groupe et de l'album, l'ensemble est comment dire... reposant. Les fans des Strokes ne seront pas dépaysés, avec Nickel Eye la nonchalance est de mise. Passé le pénible et introductif "Everytime", on se surprend à découvrir un album à la construction surprenante et aux choix artistiques qui dénote chez Fraiture une volonté de se démarquer de son groupe d'origine. Ainsi les premiers titres présentent un folk/pop quasi acoustique, presque bucolique : "You And Everyone Else", "Back From Exile", "Fountain Avenue" et "This Is The End".
Bien que remarquablement exécutés, ces morceaux ne brillent ni par leur originalité ni par leur spontanéité, à l'exception de "Back From Exile" sans conteste le meilleur morceau de cette première partie d'album. On réfrène même quelques bâillements sur ce "Fountain Avenue" soporifique.
Il faut dire que le chant de Fraiture bien que pas désagréable, ne varie guère, identique sur quasiment tous les morceaux : le bonhomme n'arrive pas apporter suffisamment de variations pour offrir une véritable ampleur aux morceaux qu'il interprète.
"Dying Star" ouvre une seconde moitié d'album foutraque où le groupe cherche à surprendre, à brouiller les pistes. Ce morceau, new-wave, est assez bon avec l'écho dans la voix, la basse sautillante et les guitares tout en puissance retenue... Mais malheureusement, le groupe retombe très vite dans la médiocrité avec le ska "Brandy Of The Damned" (on dirait du mauvais Clash...), le dispensable "Providence, RI" qui prouve bien que n'est pas Bon Iver qui veut et un "Where The Cold Wind Blows" au chant léthargique qui devient vite insupportable.
Pourtant le groupe réussit en toute fin d'album à sortir deux compos magistrales. Tout d'abord avec "Another Sunny Afternoon" (sans doute un clin d'oeil appuyé aux Kinks...) relevé d'accords d'harmonicas bienvenus, puis avec une très belle reprise de "Hey, That's No Way To Say Goodbye" de Leonard Cohen".
Comme quoi il faut toujours, quitte à se forcer, écouter un album jusqu'au bout !
Au final, un album dispensable qui a sans doute fait du bien à Nikolai Fraiture mais qui finira comme les Albert Hammond Jr dans les bacs à soldes...
D'ailleurs cela nous fait craindre le pire pour le prochain Strokes. N'a-t-on coutume de dire qu'un groupe est la somme de ses éléments ? Or on ose espérer que le prochain Strokes sera mille fois supérieurs à la somme de tous ces albums solos...
Mr.Rock
(http://www.myspace.com/officialnickeleye)
Contrairement à ce que laisse suggérer le nom du groupe et de l'album, l'ensemble est comment dire... reposant. Les fans des Strokes ne seront pas dépaysés, avec Nickel Eye la nonchalance est de mise. Passé le pénible et introductif "Everytime", on se surprend à découvrir un album à la construction surprenante et aux choix artistiques qui dénote chez Fraiture une volonté de se démarquer de son groupe d'origine. Ainsi les premiers titres présentent un folk/pop quasi acoustique, presque bucolique : "You And Everyone Else", "Back From Exile", "Fountain Avenue" et "This Is The End".
Bien que remarquablement exécutés, ces morceaux ne brillent ni par leur originalité ni par leur spontanéité, à l'exception de "Back From Exile" sans conteste le meilleur morceau de cette première partie d'album. On réfrène même quelques bâillements sur ce "Fountain Avenue" soporifique.
Il faut dire que le chant de Fraiture bien que pas désagréable, ne varie guère, identique sur quasiment tous les morceaux : le bonhomme n'arrive pas apporter suffisamment de variations pour offrir une véritable ampleur aux morceaux qu'il interprète.
"Dying Star" ouvre une seconde moitié d'album foutraque où le groupe cherche à surprendre, à brouiller les pistes. Ce morceau, new-wave, est assez bon avec l'écho dans la voix, la basse sautillante et les guitares tout en puissance retenue... Mais malheureusement, le groupe retombe très vite dans la médiocrité avec le ska "Brandy Of The Damned" (on dirait du mauvais Clash...), le dispensable "Providence, RI" qui prouve bien que n'est pas Bon Iver qui veut et un "Where The Cold Wind Blows" au chant léthargique qui devient vite insupportable.
Pourtant le groupe réussit en toute fin d'album à sortir deux compos magistrales. Tout d'abord avec "Another Sunny Afternoon" (sans doute un clin d'oeil appuyé aux Kinks...) relevé d'accords d'harmonicas bienvenus, puis avec une très belle reprise de "Hey, That's No Way To Say Goodbye" de Leonard Cohen".
Comme quoi il faut toujours, quitte à se forcer, écouter un album jusqu'au bout !
Au final, un album dispensable qui a sans doute fait du bien à Nikolai Fraiture mais qui finira comme les Albert Hammond Jr dans les bacs à soldes...
D'ailleurs cela nous fait craindre le pire pour le prochain Strokes. N'a-t-on coutume de dire qu'un groupe est la somme de ses éléments ? Or on ose espérer que le prochain Strokes sera mille fois supérieurs à la somme de tous ces albums solos...
Mr.Rock
(http://www.myspace.com/officialnickeleye)
Bon, c'est pas transcendant, la voix nasillarde, monocorde et métallique est un chouia horripilante, mais l'ensemble n'est pas déshonorant, le morceau aux accents ska remporte mon suffrage, mais bon, j'aime bcp le ska, ceci explique peut-être cela ;-)
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