Les Draytones se sont formés en 2006 autour de l'argentin Gabriel Boccazzi (chant/guitare) et de l'anglais Luke Richardson (Batterie). Peu après ils recrutent Chris Le Good à la basse (et s'adjoindront en 2008 les services d'Alex Gazettas aux claviers). En 2006 sort un EP Forever On qui leur attire les bonnes grâces de la presse anglaise, NME et surtout Mojo en tête.
Il faudra néanmoins attendre un peu pour voir la sortie de ce Up In My Head. Cet album est produit par Jan "Stan" Kybert connu pour avoir travaillé avec Oasis, Paul Weller ou encore Massive Attack et sors sur le label 1965 records... Le nom du label est symptomatique de la musique proposé par les Draytones : on est effectivement en plein revival sixties ! Ainsi le groupe oscille entre différents styles propres aux sixties :
Courant mod comme sur ce "Turn It Down" qui ouvre l'album et rappelant autant les Who des débuts que les Small Faces chez Immediate alors que "After All" fait référence aux Kinks période 1964-65.
Le groupe pastiche les Beatles sur "As High As I Can", "I Have To Go" et "Throwing Stones". Curieusement, c'est dans ces moment que le groupe s'en sort le moins bien, le tout tournant plus à l'exercice de style et ne fait pas preuve de beaucoup d'originalité même si ces titres sont remarquablement exécutés.
Pourtant le groupe n'hésite pas, par instant, à sortir des sentiers battus : sur "Heart Shapped Line" aux multiples changements de tempo, à la basse lancinante et au son de guitare très bluesy ; sur le jazzy et swing "On The Way". Mais la palme revient à l'énergique "Don't Talk To Me" très nuggets et au splendide "Summer's Arrived" avec un clavier du meilleur goût, omniprésent et transportant littéralement l'auditeur.
L'album s'achève sur le délicat "Flowers On The Bridge" ballade rehaussée de violons.
On a pourtant une curieuse impression mitigée. En effet on aurait aimé que le groupe dépasse ses influences pour prendre plus de risques. L'album est court, 32 minutes renforçant cette sensation de disque inachevé.
Néanmoins la qualité d'interprétation de l'ensemble et les pépites évoquées plus hauts justifient l'achat de cet album et a contrario explique que l'on fasse la fine bouche tant les Draytones ont du talent.
On attend donc avec impatience la suite !
Mr.Rock
(http://www.myspace.com/thedraytones)
Courant mod comme sur ce "Turn It Down" qui ouvre l'album et rappelant autant les Who des débuts que les Small Faces chez Immediate alors que "After All" fait référence aux Kinks période 1964-65.
Le groupe pastiche les Beatles sur "As High As I Can", "I Have To Go" et "Throwing Stones". Curieusement, c'est dans ces moment que le groupe s'en sort le moins bien, le tout tournant plus à l'exercice de style et ne fait pas preuve de beaucoup d'originalité même si ces titres sont remarquablement exécutés.
Pourtant le groupe n'hésite pas, par instant, à sortir des sentiers battus : sur "Heart Shapped Line" aux multiples changements de tempo, à la basse lancinante et au son de guitare très bluesy ; sur le jazzy et swing "On The Way". Mais la palme revient à l'énergique "Don't Talk To Me" très nuggets et au splendide "Summer's Arrived" avec un clavier du meilleur goût, omniprésent et transportant littéralement l'auditeur.
L'album s'achève sur le délicat "Flowers On The Bridge" ballade rehaussée de violons.
On a pourtant une curieuse impression mitigée. En effet on aurait aimé que le groupe dépasse ses influences pour prendre plus de risques. L'album est court, 32 minutes renforçant cette sensation de disque inachevé.
Néanmoins la qualité d'interprétation de l'ensemble et les pépites évoquées plus hauts justifient l'achat de cet album et a contrario explique que l'on fasse la fine bouche tant les Draytones ont du talent.
On attend donc avec impatience la suite !
Mr.Rock
(http://www.myspace.com/thedraytones)
Tracklisting :
1. Turn It Down
2. After All
3. Heart Shaped Line
4. As High As I Can
5. On The Way
6. Don't Talk To Me
7. Summer's Arrived
8. I Have To Go
9. Throwing Stones
10. Flowers On The Bridge
Quelques vidéos :
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