The Artyfacts c'est 4 garçons de tout juste 18 ans de moyenne d'âge et qui vouent un culte à une pop classieuse et racée. Car ce qui surprend à l'écoute de cet album, c'est la capacité que ces jeunes gens ont d'écrire des pépites pop, d'une grande profondeur tout en évitant la pose et le souci de la hype qui polluent certaines productions hexagonales.
Le titre de leur album est tiré d' "Atlantic City" de Bruce Springsteen qu'il cite également au travers d'un titre comme "Nebraska City" qui ouvre de fort bel manière leur album. Pour autant même s'ils vouent un culte au Boss, l'influence est ailleurs, entre The Zombies et Oasis (notamment quand Tonio le chanteur appuie ses intonations de voix rappelant étrangement Liam, les tremolos en moins !).
Le chant en anglais est assez bon, seule l'introduction de "Nebraska City" quasi a capela rappelle que nos lascars sont français. Curieusement le groupe est moins à l'aise quand il s'agit d'accélérer le tempo comme sur ce "Chelsea Motel" pas désagréable mais loin d'être inoubliable même si cela est beaucoup moins vrai sur"Rory Gallagher, I Love You But You're Bringing Me Down", alternant habilement tempos lents et plus enlevés....
Pour le reste, c'est assez remarquable que ce soit avec les délicats "Nebraska City" et "On A Carrousel" ou quand le groupe évoque l'axe Love/Calexico sur le bien nommé "Love In Spain".
"Anyway" et "Yellow River" nous renvoie au (What's The Story) Morning Glory? d'Oasis ; sur "Sweet White Angel", rehaussé de choeurs très gospel, le groupe atteint des sommets de sensibilité sans jamais tombé dans la mièvrerie tandis que "Into The Wild", somptueux morceau ravive les souvenirs de The La's...
Le groupe se lance même sur "I Need A Long Way" dans un folk étonnant où la dualité des voix (féminin/masculin) fait des merveilles et montre que le groupe a plus d'une corde à son arc.
The Artyfacts, surprend donc son monde avec un album d'une grande maturité, qui ne se laisse pas enfermer dans des influences, perceptibles mais jamais envahissantes. Le groupe réussit à tisser un univers musical cohérent et plein de promesses pour l'avenir.
C'est pourquoi on a envie de leur dire : lâchez vous ! The Artyfacts avec encore plus d'audace a le talent nécessaire pour se lancer sur les traces de The Coral (plus grand groupe des années 2000 est-il besoin de le rappeller!). C'est tout le mal qu'on leur souhaite !
Frank
P.S. : l'album est vendu entre 10 et 11 euros... rien à dire, même sur son prix !
(http://www.myspace.com/theartyfacts)
Tracklisting :
1-Nebraska City
2-Love in Spain
3-On a Carousel
4-Anyway
5-Chelsea Motel
6-Sweet White Angel
7-Into the Wild
8-I Need a Long Way
9-Rory Gallagher, I Love You But You're Bringing Me Down
10-Yellow River
lien deezer :
http://www.deezer.com/en/index.php?incr=1#music/the-artyfacts/everything-that-dies-someday-comes-back-238461
Le titre de leur album est tiré d' "Atlantic City" de Bruce Springsteen qu'il cite également au travers d'un titre comme "Nebraska City" qui ouvre de fort bel manière leur album. Pour autant même s'ils vouent un culte au Boss, l'influence est ailleurs, entre The Zombies et Oasis (notamment quand Tonio le chanteur appuie ses intonations de voix rappelant étrangement Liam, les tremolos en moins !).
Le chant en anglais est assez bon, seule l'introduction de "Nebraska City" quasi a capela rappelle que nos lascars sont français. Curieusement le groupe est moins à l'aise quand il s'agit d'accélérer le tempo comme sur ce "Chelsea Motel" pas désagréable mais loin d'être inoubliable même si cela est beaucoup moins vrai sur"Rory Gallagher, I Love You But You're Bringing Me Down", alternant habilement tempos lents et plus enlevés....
Pour le reste, c'est assez remarquable que ce soit avec les délicats "Nebraska City" et "On A Carrousel" ou quand le groupe évoque l'axe Love/Calexico sur le bien nommé "Love In Spain".
"Anyway" et "Yellow River" nous renvoie au (What's The Story) Morning Glory? d'Oasis ; sur "Sweet White Angel", rehaussé de choeurs très gospel, le groupe atteint des sommets de sensibilité sans jamais tombé dans la mièvrerie tandis que "Into The Wild", somptueux morceau ravive les souvenirs de The La's...
Le groupe se lance même sur "I Need A Long Way" dans un folk étonnant où la dualité des voix (féminin/masculin) fait des merveilles et montre que le groupe a plus d'une corde à son arc.
The Artyfacts, surprend donc son monde avec un album d'une grande maturité, qui ne se laisse pas enfermer dans des influences, perceptibles mais jamais envahissantes. Le groupe réussit à tisser un univers musical cohérent et plein de promesses pour l'avenir.
C'est pourquoi on a envie de leur dire : lâchez vous ! The Artyfacts avec encore plus d'audace a le talent nécessaire pour se lancer sur les traces de The Coral (plus grand groupe des années 2000 est-il besoin de le rappeller!). C'est tout le mal qu'on leur souhaite !
Frank
P.S. : l'album est vendu entre 10 et 11 euros... rien à dire, même sur son prix !
(http://www.myspace.com/theartyfacts)
Tracklisting :
1-Nebraska City
2-Love in Spain
3-On a Carousel
4-Anyway
5-Chelsea Motel
6-Sweet White Angel
7-Into the Wild
8-I Need a Long Way
9-Rory Gallagher, I Love You But You're Bringing Me Down
10-Yellow River
lien deezer :
http://www.deezer.com/en/index.php?incr=1#music/the-artyfacts/everything-that-dies-someday-comes-back-238461
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