Derrière Little Joy (nom d'un cocktail) se cache Fabrizio Moretti le batteur des Strokes qui s'est entouré de quelques amis, Binki Shapiro (sa petite amie) et Rodrigo Amarante (chanteur guitariste de Los Hermanos). Les trois larrons ont donc enregistré cet album à Los Angeles, Californie.
Il en résulte un album désuet au charme immédiat et indéniable, presque hors du temps, un album de pop classieuse que nous propose donc le prestigieux label anglais Rough Trade.
L'ensemble s'écoute avec un réel plaisir et semble être la réponse américaine au The Legend Of Yeti Gonzales de Yeti, groupe de John Hassall bassiste des défunts Libertines ! Même goût pour une pop sucrée et racée aux harmonies délicates et guitares cristallines. Cela ne manque pas de sel à l'heure où les deux groupes les plus influents de cette décennie sont aux abonnés absents et que ce soit leurs membres les moins connus qui produisent deux heureuses surprises en cette année 2008... un bien joli contre pied (qui a dit pied de nez?).
La voix d'Amarante fait beaucoup penser au timbre de Julian Casablancas (notamment sur "Brand New Start") mais c'est là le seul point commun avec les Strokes (à l'exception d'un "Keep In Mind" à la manière de...), tant le disque baigne dans des ambiances rappelant les Beach Boys ("Brand New Start"), Love ("The Next Time Around") et autres Everly Brothers ("Play The Part" ou ce "Unattainable" chanté par Binki) mais auxquels parfois le groupe ajoute une certaine obsession pour la musique des caraïbes, avec des fortunes diverses.
Ainsi le réussi "No One's Better Sake" mèle pop et reggae et sonne comme du Vampire Weekend en beaucoup plus épuré alors que "Evapore" tentative bossa chanté en portugais tombe un peu à l'eau...
L'alternance des voix entre Amarante et Binki rajoute à la sensualité qui se dégage de l'album ("Unattainable", le folk "Don't Watch Me Dancing") et fait regretter que la demoiselle n'est pas plus souvent pris le chant.
Le blues urbain de "With Strangers" réhaussé de choeurs et le très kinksien "How To Hang A Warhol" sont également de belles réussites.
Alors c'est sur rien de neuf ou d'ambitieux dans tout ça ! Juste un album pop à écouter en toute décontraction, l'esprit voguant vers des cieux plus cléments, ciel bleu, mer chaude et cocktail sur la plage... vous reprendrez bien un Little Joy?
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/littlejoymusic)
Il en résulte un album désuet au charme immédiat et indéniable, presque hors du temps, un album de pop classieuse que nous propose donc le prestigieux label anglais Rough Trade.
L'ensemble s'écoute avec un réel plaisir et semble être la réponse américaine au The Legend Of Yeti Gonzales de Yeti, groupe de John Hassall bassiste des défunts Libertines ! Même goût pour une pop sucrée et racée aux harmonies délicates et guitares cristallines. Cela ne manque pas de sel à l'heure où les deux groupes les plus influents de cette décennie sont aux abonnés absents et que ce soit leurs membres les moins connus qui produisent deux heureuses surprises en cette année 2008... un bien joli contre pied (qui a dit pied de nez?).
La voix d'Amarante fait beaucoup penser au timbre de Julian Casablancas (notamment sur "Brand New Start") mais c'est là le seul point commun avec les Strokes (à l'exception d'un "Keep In Mind" à la manière de...), tant le disque baigne dans des ambiances rappelant les Beach Boys ("Brand New Start"), Love ("The Next Time Around") et autres Everly Brothers ("Play The Part" ou ce "Unattainable" chanté par Binki) mais auxquels parfois le groupe ajoute une certaine obsession pour la musique des caraïbes, avec des fortunes diverses.
Ainsi le réussi "No One's Better Sake" mèle pop et reggae et sonne comme du Vampire Weekend en beaucoup plus épuré alors que "Evapore" tentative bossa chanté en portugais tombe un peu à l'eau...
L'alternance des voix entre Amarante et Binki rajoute à la sensualité qui se dégage de l'album ("Unattainable", le folk "Don't Watch Me Dancing") et fait regretter que la demoiselle n'est pas plus souvent pris le chant.
Le blues urbain de "With Strangers" réhaussé de choeurs et le très kinksien "How To Hang A Warhol" sont également de belles réussites.
Alors c'est sur rien de neuf ou d'ambitieux dans tout ça ! Juste un album pop à écouter en toute décontraction, l'esprit voguant vers des cieux plus cléments, ciel bleu, mer chaude et cocktail sur la plage... vous reprendrez bien un Little Joy?
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/littlejoymusic)
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