"Le groupe le plus bruyant de New York"... Voilà comment on vend ce power trio new yorkais.
Il faut dire que leur album influencé tout à la fois par Joy Division et My Bloody Valentine reléguerait Loveless au rayon pop music...
Et quand on sait que la scène new yorkaise abrite également quelques groupes fous furieux, on se dit qu'assister à ce concert comporte une bonne dose de risques... pour nos oreilles !
D'ailleurs pour la première fois de ma vie je fus contraint pour continuer d'apprécier le concert de mettre des boules quies dès le 4e morceau! C'est à ce prix qu'on a pu apprécier pleinement les mélodies et les rythmes cold wave du groupe tant leur prestation fut du domaine de l'agression sonore, du viol même...
La salle bondée se clairsemera au fil des morceaux, certains préférant s'exiler dans l'arrière salle. On voit même ça et là des personnes se tenir les oreilles et d'autres porter instinctivement la main à leur poitrine quand la batterie se met à rugir...
Il faut dire que les gaillards ne sont pas venus pour plaisanter et ce dans tous les sens du terme : pas une salutation, pas un mot durant le concert, à peine un regard pour le public, tout juste un "merci Paris" en toute fin de concert prononcé par le batteur.
Pendant 45 mn puis 5 mn de rappel, l'essentiel des titres de leur premier album (chroniqué ici) seront joués sur cette scène du Nouveau Casino bien rempli malgré la concurrence du festival des Inrocks...
Un bon point à la balance bien équilibrée qui permet de rendre audible les parties de chant qui ne sont pas trop noyées sous les couches de guitare ou de basse.
On assiste finalement à un concert assez éprouvant mais également exceptionnel, les morceaux sont transcendés par leur passage à l'épreuve du live, toujours aussi saturés que sur disque mais plus malsaines et violentes. Cette impression est renforcé par la diffusion sur écran géant de diverses images et d'un jeu de lumière assez agressif (notamment sur la deuxième partie du concert avec un usage abusif de spots clignotants blancs...). Le type de concert à déclencher des crises d'épilepsie !
Quoiqu'il en soit on conseillera fortement d'aller voir ce groupe en concert, surtout les fans de My Bloody Valentine qui ne seront pas déçus.
PS : sur le stand on a constaté que leur album a été réédité en LP et CD avec 5 morceaux en plus. Apparemment, deux inédits et les 3 faces B de leurs 45T. D'ailleurs ces trois 45T étaient également disponibles dans une version collector sous emballage carton.
(Mr Rock)
Il faut dire que leur album influencé tout à la fois par Joy Division et My Bloody Valentine reléguerait Loveless au rayon pop music...
Et quand on sait que la scène new yorkaise abrite également quelques groupes fous furieux, on se dit qu'assister à ce concert comporte une bonne dose de risques... pour nos oreilles !
D'ailleurs pour la première fois de ma vie je fus contraint pour continuer d'apprécier le concert de mettre des boules quies dès le 4e morceau! C'est à ce prix qu'on a pu apprécier pleinement les mélodies et les rythmes cold wave du groupe tant leur prestation fut du domaine de l'agression sonore, du viol même...
La salle bondée se clairsemera au fil des morceaux, certains préférant s'exiler dans l'arrière salle. On voit même ça et là des personnes se tenir les oreilles et d'autres porter instinctivement la main à leur poitrine quand la batterie se met à rugir...
Il faut dire que les gaillards ne sont pas venus pour plaisanter et ce dans tous les sens du terme : pas une salutation, pas un mot durant le concert, à peine un regard pour le public, tout juste un "merci Paris" en toute fin de concert prononcé par le batteur.
Pendant 45 mn puis 5 mn de rappel, l'essentiel des titres de leur premier album (chroniqué ici) seront joués sur cette scène du Nouveau Casino bien rempli malgré la concurrence du festival des Inrocks...
Un bon point à la balance bien équilibrée qui permet de rendre audible les parties de chant qui ne sont pas trop noyées sous les couches de guitare ou de basse.
On assiste finalement à un concert assez éprouvant mais également exceptionnel, les morceaux sont transcendés par leur passage à l'épreuve du live, toujours aussi saturés que sur disque mais plus malsaines et violentes. Cette impression est renforcé par la diffusion sur écran géant de diverses images et d'un jeu de lumière assez agressif (notamment sur la deuxième partie du concert avec un usage abusif de spots clignotants blancs...). Le type de concert à déclencher des crises d'épilepsie !
Quoiqu'il en soit on conseillera fortement d'aller voir ce groupe en concert, surtout les fans de My Bloody Valentine qui ne seront pas déçus.
PS : sur le stand on a constaté que leur album a été réédité en LP et CD avec 5 morceaux en plus. Apparemment, deux inédits et les 3 faces B de leurs 45T. D'ailleurs ces trois 45T étaient également disponibles dans une version collector sous emballage carton.
(Mr Rock)
"Leur album influencé tout à la fois par Joy Division et My Bloody Valentine reléguerait Loveless au rayon pop music" : never ever ...
RépondreSupprimerComparons ce qui est comparable !
M. Indie
Franchement je préfère largement le premier album des APTBS à Loveless et de loin. Loveless a pris un sacré coup de vieux j'ai du mal désormais à m'enthousiasmer comme à l'époque pour ce disque. Un disque majeur dans l'histoire du rock mais qui ne fonctionne plus sur moi.
RépondreSupprimerLes APTBS ont pour eux un univers très particulier, très glacial. Et une dimension épique absente chez My Bloody Valentine.
ça reste mon point de vue et j'assume
Frank
Mouaip, ça a tellement pris un coup de vieux qu'on ne compte plus les groupes qui en revendiquent, consciemment ou non, la filiation (souvent à tort, d'ailleurs : combien d'enfants illégitimes ?).
RépondreSupprimerAPTBS a un univers clairement proche de My Bloody Valentine, en tout cas (si "particulier" que soit son univers) .
M. Indie