Ce disque on a cru ne jamais pouvoir l'acquérir et donc vous le chroniquer... Sorti en 2007, il est vite devenu introuvable. Las, on s'était presque fait une raison : on aurait pas ce premier album de nos Irlandais découvert à l'occasion d'une soirée Gloria (avec les papys de The Remains) où ils avaient été tout simplement époustouflants.
Et il y a un mois le choc, on découvre une superbe version digipack de l'album en import avec une nouvelle pochette : l'album est enfin réédité! Un mois c'est le temps qu'il nous a fallu pour le digérer, le disséquer et comprendre comment un tel disque peut sonner aussi frais et être tout bonnement indispensable. Musicalement on croirait le disque enregistré en 1967, à la croisée des chemins entre The Seeds pour le garage, 13th Floor Elevators pour le psyché et The Artwoods pour l'usage de l'orgue. C'est simple cet album pourrait aisément remplacer votre compilation Nuggets!
12 titres, 12 tueries : le single "Jenny jenny" (découvert il y a 3 ans sur la splendide compilation Gloria!) qui dans un monde idéal envahirait les ondes, "I Gotta Wait", "You don't Look So Good" et ses guitares à la Yardbirds ouvrent l'album de la meilleure façon qui soit, tout en rage rock'n'rollienne...
"It Ain't Right" où la gouaille de Jim Walters fait merveille, rend finalement le plus bel hommage possible à Roky Erickson des 13th Floor Elevators tout comme "The 13th Elevator" construit sur un mid tempo et porté par un orgue lancinant, avant de sérieusement s'emballer. Ces deux morceaux impeccables sont entrecoupés par le rageur "You're Gonna Find Out" et montre l'étendue de la culture de The Urges, qui réussi le tour de force de sonner comme personne, de s'approprier les codes du genre sans jamais sonner comme une resucée des groupes susnommés!
La suite est toujours aussi enthousiasmante : un "Salvaje" déjanté, instrumental si on excepte les rires démoniaques parsemant le morceau ; "So Uptight" revient à des bases R&B histoire de calmer le jeu avant un morceau d'anthologie "The Urges Theme" s'ouvrant un peu comme le "Friday On My Mind" des Easybeats mais voit le groupe mélanger garage et des sons de guitares évoquant Ennio Morricone. Un mot : magistral !
"Read The Signs" simple et efficace nous permet de nous remettre avant ce "Curse It All" qui nous rappelle furieusement "Plasma Dive" des japonais de Thee Michelle Gun Elephant.
L'album se conclue sur ce "Psych Ward" parfait synthétisant parfaitement la musique de The Urges et faisant le pont avec les anglais de The Coral : rythmique carré, guitares inspirés mais jamais envahissantes, voix et choeurs à l'unisson et surtout cet orgue qui prend toute sa place.
Les morceaux n'excédant que rarement 3' (seuls 4 morceaux sur 12...) on arrive malheureusement vite à la fin de cet album quasi-parfait.
Si vous adorez les sixties, ce disque est un achat indispensable ! On ira plus loin : il est d'utilité publique et devrait être remboursé par la Sécu !
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/theurges)
Et il y a un mois le choc, on découvre une superbe version digipack de l'album en import avec une nouvelle pochette : l'album est enfin réédité! Un mois c'est le temps qu'il nous a fallu pour le digérer, le disséquer et comprendre comment un tel disque peut sonner aussi frais et être tout bonnement indispensable. Musicalement on croirait le disque enregistré en 1967, à la croisée des chemins entre The Seeds pour le garage, 13th Floor Elevators pour le psyché et The Artwoods pour l'usage de l'orgue. C'est simple cet album pourrait aisément remplacer votre compilation Nuggets!
12 titres, 12 tueries : le single "Jenny jenny" (découvert il y a 3 ans sur la splendide compilation Gloria!) qui dans un monde idéal envahirait les ondes, "I Gotta Wait", "You don't Look So Good" et ses guitares à la Yardbirds ouvrent l'album de la meilleure façon qui soit, tout en rage rock'n'rollienne...
"It Ain't Right" où la gouaille de Jim Walters fait merveille, rend finalement le plus bel hommage possible à Roky Erickson des 13th Floor Elevators tout comme "The 13th Elevator" construit sur un mid tempo et porté par un orgue lancinant, avant de sérieusement s'emballer. Ces deux morceaux impeccables sont entrecoupés par le rageur "You're Gonna Find Out" et montre l'étendue de la culture de The Urges, qui réussi le tour de force de sonner comme personne, de s'approprier les codes du genre sans jamais sonner comme une resucée des groupes susnommés!
La suite est toujours aussi enthousiasmante : un "Salvaje" déjanté, instrumental si on excepte les rires démoniaques parsemant le morceau ; "So Uptight" revient à des bases R&B histoire de calmer le jeu avant un morceau d'anthologie "The Urges Theme" s'ouvrant un peu comme le "Friday On My Mind" des Easybeats mais voit le groupe mélanger garage et des sons de guitares évoquant Ennio Morricone. Un mot : magistral !
"Read The Signs" simple et efficace nous permet de nous remettre avant ce "Curse It All" qui nous rappelle furieusement "Plasma Dive" des japonais de Thee Michelle Gun Elephant.
L'album se conclue sur ce "Psych Ward" parfait synthétisant parfaitement la musique de The Urges et faisant le pont avec les anglais de The Coral : rythmique carré, guitares inspirés mais jamais envahissantes, voix et choeurs à l'unisson et surtout cet orgue qui prend toute sa place.
Les morceaux n'excédant que rarement 3' (seuls 4 morceaux sur 12...) on arrive malheureusement vite à la fin de cet album quasi-parfait.
Si vous adorez les sixties, ce disque est un achat indispensable ! On ira plus loin : il est d'utilité publique et devrait être remboursé par la Sécu !
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/theurges)
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