Oasis, autoproclamé meilleur groupe de tous les temps par les irrésistibles frères Gallagher : Liam véritable tête à claques et Noël toujours très lucide (et définitif) dans ses interviews... Soyons honnète depuis les deux premiers (indispensables!) albums que sont Definitely Maybe (1994) et (What's The Story) Morning Glory (1995), soit quand même la bande son des années 90's pour toute une génération, Oasis n'avait réussi qu'a nous ennuyer jusqu'à ce Don't Believe The Truth (2005) où le groupe apparaissait (enfin) en net regain de forme.
A contrario, les interviews des frères Gallagher valent toujours autant de points et rien que pour ça on espère que leur histoire continuera à s'écrire.
Et franchement, à l'écoute de ce Dig Out Your Soul, il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement !
Enregistré à Abbey Road, produit par Dave Sardy déjà aux manettes sur Don't Believe The Truth, Dig Out Your Soul voit le groupe proposer ni plus ni moins que son meilleur album depuis Morning Glory !
D'inspiration plus psychédélique, l'album semble révéler un groupe neuf, revenu aux affaires et non pas soucieux d'appliquer de façon répétitives les mêmes recettes qu'antan.
Un signe d'ailleurs : le single "The Shock Of The Lightning" est le seul morceau véritablement dans la plus pur tradition des lads de Manchester à savoir un single accrocheur, efficace même si un peu ronflant et répétitif mais qui fait figure d'incongruité dans un album massif et très cohérent. D'ailleurs c'est ce qui surprend l'auditeur, ce dernier étant habitué par le passé à des albums farcis de singles. Ce disque bien au contraire se déguste dans son intégralité.
"Bag It Up" qui ouvre l'album dénote l'envie d'en découdre qui anime le groupe : énorme morceau baggy et psyché porté par un son de guitares dantesque. "The Turning" poursuit l'effort, Liam s'en donnant à coeur joie, s'époumonant comme quand il chantait "Rock And Roll Star" et se termine en finesse par quelques accords de guitares délicats. "Waiting For The Rapture" où Liam cède le chant à Noël, bâti sur une lourde rythmique donne immédiatement envie de headbanger furieusement...
A ce stade, on l'affirme avec force : ce Oasis là nous a manqué !
Même "The Shock Of The Lightning" s'intègre finalement, malgré ses défauts, assez bien à ce moment de l'album, constituant un contrepoids idéal à cette entrée en matière musclée et quasi-parfaite.
Mais la surprise du chef arrive avec ce "I'm Outta Time", écrit par Liam, sans doute la meilleure chanson qu'a oublié d'écrire John Lennon : piano, arpèges, guitare de haute volée... Fort...
L'album n'est pas exempt de reproche comme ce "(Get Off Your) High Horse" qui en gros fait tourner le moteur sans génie mais sans déplaisir non plus, mais le groupe réhausse immédiatement le niveau avec ce "Falling Down" planant à souhait, agrémenté de sonorités orientales.
L'orient on y reste avec ce "To Be Where There's Life" écrit par Gem Archer, avec une ligne de basse incisive : un morceau à faire palir d'envie les risibles The Verve...
"Ain't Got Nothing" morceau rock assez simple écrit par Liam et surtout "The Nature Of Reality" très teinté 70's rappellent qu'Oasis est avant tout un groupe à guitares.
L'album se conclue de fort belle manière avec ce "Soldier On" (écrit par Liam) joué sur un mid tempo, sorte de ballade mystique, où la voix tout en reverb' renforce le son lancinant des guitares.
On y croyait plus mais Oasis est bel et bien de retour avec un album finalement moins abordable qu'à l'accoutumé, moins clinquant mais aussi plus mâture et abouti. La sortie d'un si bon album de la part d'Oasis au moment où The Rascals montrent les crocs, semble vouloir indiquer que les Gallagher souhaitaient remettre les pendules à l'heure.
En tout cas, Oasis + The Rascals + The Coral, on se remet à aimer la divine Albion...
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/oasis)
A contrario, les interviews des frères Gallagher valent toujours autant de points et rien que pour ça on espère que leur histoire continuera à s'écrire.
Et franchement, à l'écoute de ce Dig Out Your Soul, il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement !
Enregistré à Abbey Road, produit par Dave Sardy déjà aux manettes sur Don't Believe The Truth, Dig Out Your Soul voit le groupe proposer ni plus ni moins que son meilleur album depuis Morning Glory !
D'inspiration plus psychédélique, l'album semble révéler un groupe neuf, revenu aux affaires et non pas soucieux d'appliquer de façon répétitives les mêmes recettes qu'antan.
Un signe d'ailleurs : le single "The Shock Of The Lightning" est le seul morceau véritablement dans la plus pur tradition des lads de Manchester à savoir un single accrocheur, efficace même si un peu ronflant et répétitif mais qui fait figure d'incongruité dans un album massif et très cohérent. D'ailleurs c'est ce qui surprend l'auditeur, ce dernier étant habitué par le passé à des albums farcis de singles. Ce disque bien au contraire se déguste dans son intégralité.
"Bag It Up" qui ouvre l'album dénote l'envie d'en découdre qui anime le groupe : énorme morceau baggy et psyché porté par un son de guitares dantesque. "The Turning" poursuit l'effort, Liam s'en donnant à coeur joie, s'époumonant comme quand il chantait "Rock And Roll Star" et se termine en finesse par quelques accords de guitares délicats. "Waiting For The Rapture" où Liam cède le chant à Noël, bâti sur une lourde rythmique donne immédiatement envie de headbanger furieusement...
A ce stade, on l'affirme avec force : ce Oasis là nous a manqué !
Même "The Shock Of The Lightning" s'intègre finalement, malgré ses défauts, assez bien à ce moment de l'album, constituant un contrepoids idéal à cette entrée en matière musclée et quasi-parfaite.
Mais la surprise du chef arrive avec ce "I'm Outta Time", écrit par Liam, sans doute la meilleure chanson qu'a oublié d'écrire John Lennon : piano, arpèges, guitare de haute volée... Fort...
L'album n'est pas exempt de reproche comme ce "(Get Off Your) High Horse" qui en gros fait tourner le moteur sans génie mais sans déplaisir non plus, mais le groupe réhausse immédiatement le niveau avec ce "Falling Down" planant à souhait, agrémenté de sonorités orientales.
L'orient on y reste avec ce "To Be Where There's Life" écrit par Gem Archer, avec une ligne de basse incisive : un morceau à faire palir d'envie les risibles The Verve...
"Ain't Got Nothing" morceau rock assez simple écrit par Liam et surtout "The Nature Of Reality" très teinté 70's rappellent qu'Oasis est avant tout un groupe à guitares.
L'album se conclue de fort belle manière avec ce "Soldier On" (écrit par Liam) joué sur un mid tempo, sorte de ballade mystique, où la voix tout en reverb' renforce le son lancinant des guitares.
On y croyait plus mais Oasis est bel et bien de retour avec un album finalement moins abordable qu'à l'accoutumé, moins clinquant mais aussi plus mâture et abouti. La sortie d'un si bon album de la part d'Oasis au moment où The Rascals montrent les crocs, semble vouloir indiquer que les Gallagher souhaitaient remettre les pendules à l'heure.
En tout cas, Oasis + The Rascals + The Coral, on se remet à aimer la divine Albion...
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/oasis)
Yeah! le grand retour d'Oasis!
RépondreSupprimerRien à dire sur Oasis, j'ai jamais aimé les frères la baston,par contre juste un commentaire pour vous féliciter du nouvel habillage du blog, génial ces petits vinyles éparpillés !!!
RépondreSupprimerJe peux comprendre que les poses hooligan de Liam agace !
RépondreSupprimer:-)))
Merci pour les félicitations, cela nous fait très plaisir !
Ils me font rire les frères Gallaghers ! J'ai l'intéret d'acheter leur disque avant leur concert...
RépondreSupprimerFranchement après quelques mois supplémentaires d'écoute, le nouvel Oasis est vraiment un bon album. Différent de ce qu'ils ont fait avant. Néanmoins pour avoir écouter quelques pistes inédites certaines auraient pu prendre la place d'autres plus moyennes et cela aurait été parfait.
RépondreSupprimerOn peut toujours se consoler en espérant un Masterplan II.