Ce groupe anglais du nom d'un club de foot sud-africain a toujours divisé. Remettant au goût du jour la britpop de Blur, les Kaiser Chiefs a la différence de la bande à Damon Albarn ont toujours annoncé la couleur : devenir énorme. Il en résulte une britpop réjouissante à défaut d'être toujours renversante.
Néanmoins Employment (2005) et Yours Truly Angry Mob (2007) malgré les grosses ficelles, montraient un groupe capable d'écrire de belles pépites et de faire preuve d'un rare talent de composition. Reconnaissons le : l'écoute de ces deux albums nous fait toujours passer d'agréables moments.
Désireux d'enfoncer le clou, le groupe revient avec un nouvel opus, Off With Their Heads. Disons le d'emblée nous sommes extrêmement déçu... Non pas que nous ayons placé tous nos espoirs dans ce groupe, loin de là, mais on sent que la volonté croissante du groupe à acquérir la notoriété a eu un effet (négatif) sur les compositions proposées.
Ces morceaux, produits par Mark Ronson, ne font que proposer une relecture indigeste des deux précédents albums.
Les deux premiers morceaux "Spanish Metal" et "Never Miss A Beat" recyclent en intégrant chose curieuse des guitares limite métal... Métal et Britpop? Oui et cela nous fait immédiatement penser aux Manic Street Preachers de Generation Terrorists. Cela est assez enthousiasmant sur "Never Miss A Beat", limite insupportable sur le bien nommé "Spanish Metal".
Pourtant quand le groupe donne dans la simplicité, ils sont d'une efficacité redoutable comme sur ce "Like It To Much" (bâti sur quelques touches de piano et des envolées de violons) ou surtout sur ce "Tomato In The Rain" éblouissant.
Malheureusement, pour l'essentiel les Kaiser Chiefs ont choisi de capitaliser sur leurs succès et pour tout dire de se reposer sur leurs lauriers.
En résulte une palanquée de morceaux tous plus insipides les uns que les autres : que ce soit le post-punk "You Want History", le vaguement ska "Good Days Bad Days" ou le rappé "Half The Truth".
Mais que dire de la fin de l'album avec ce "Always Happens Like That" d'une niaiserie absolue, le lourdaud "Addicted To Drugs" ou l'anesthésiant "Remember You're A Girl" !
On en reste stupéfait : est-ce bien le même groupe qui proposait des morceaux du calibre de "I Predict A Riot", "Oh My God", "Ruby" ou "Try Your Best"???
On sauvera néanmoins le bienvenu "Can't Say What I Mean" de ce quasi naufrage.
Tout simplement les Kaiser Chiefs semblent être arrivés au bout de leur formule et ne proposent rien de plus que de pâles copies de leurs deux précédents opus, tentant vainement de masquer sous toujours plus de surenchère la faiblesse de leurs compos.
Mais bon Metallica et Glasvegas trustant les charts anglais on peut parier que l'album va marcher... ce sera sans nous !
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/kaiserchiefs)
Néanmoins Employment (2005) et Yours Truly Angry Mob (2007) malgré les grosses ficelles, montraient un groupe capable d'écrire de belles pépites et de faire preuve d'un rare talent de composition. Reconnaissons le : l'écoute de ces deux albums nous fait toujours passer d'agréables moments.
Désireux d'enfoncer le clou, le groupe revient avec un nouvel opus, Off With Their Heads. Disons le d'emblée nous sommes extrêmement déçu... Non pas que nous ayons placé tous nos espoirs dans ce groupe, loin de là, mais on sent que la volonté croissante du groupe à acquérir la notoriété a eu un effet (négatif) sur les compositions proposées.
Ces morceaux, produits par Mark Ronson, ne font que proposer une relecture indigeste des deux précédents albums.
Les deux premiers morceaux "Spanish Metal" et "Never Miss A Beat" recyclent en intégrant chose curieuse des guitares limite métal... Métal et Britpop? Oui et cela nous fait immédiatement penser aux Manic Street Preachers de Generation Terrorists. Cela est assez enthousiasmant sur "Never Miss A Beat", limite insupportable sur le bien nommé "Spanish Metal".
Pourtant quand le groupe donne dans la simplicité, ils sont d'une efficacité redoutable comme sur ce "Like It To Much" (bâti sur quelques touches de piano et des envolées de violons) ou surtout sur ce "Tomato In The Rain" éblouissant.
Malheureusement, pour l'essentiel les Kaiser Chiefs ont choisi de capitaliser sur leurs succès et pour tout dire de se reposer sur leurs lauriers.
En résulte une palanquée de morceaux tous plus insipides les uns que les autres : que ce soit le post-punk "You Want History", le vaguement ska "Good Days Bad Days" ou le rappé "Half The Truth".
Mais que dire de la fin de l'album avec ce "Always Happens Like That" d'une niaiserie absolue, le lourdaud "Addicted To Drugs" ou l'anesthésiant "Remember You're A Girl" !
On en reste stupéfait : est-ce bien le même groupe qui proposait des morceaux du calibre de "I Predict A Riot", "Oh My God", "Ruby" ou "Try Your Best"???
On sauvera néanmoins le bienvenu "Can't Say What I Mean" de ce quasi naufrage.
Tout simplement les Kaiser Chiefs semblent être arrivés au bout de leur formule et ne proposent rien de plus que de pâles copies de leurs deux précédents opus, tentant vainement de masquer sous toujours plus de surenchère la faiblesse de leurs compos.
Mais bon Metallica et Glasvegas trustant les charts anglais on peut parier que l'album va marcher... ce sera sans nous !
(Mr Rock)
(http://www.myspace.com/kaiserchiefs)
En effet, quelques rares morceaux honorables mais déjà entendus sur les deux albums précédents et le reste à jetter...
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