The Nerves se forme au milieu des années 70's à San Francisco sous la forme d'un power-trio autour de Jack Lee (guitare), Peter Case (basse) et Paul Collins (batterie).
Dès 1976, The Nerves se fend d'un EP 4 titres hallucinant, auto produit et distribué sur le label indépendant Bomp!. Ce EP sera la seule trace officielle, et sortie du vivant du groupe, et comprend « Hanging On The Telephone », « When You find Out », Give Me Some Time » et Working Too Hard ».
Ce EP fera l'objet d'une réédition vinyle en 1986 chez Offence Records agrémenté des 6 autres titres écrits par le groupe, et dont la pochette illustre mon propos. Enfin on peut retrouver ces titres sur une compilation consacré à Jack Lee sorti en 1992 et intitulé « That's totally pop ». Le EP d'origine comme les deux compilations sont désormais introuvables...
Bien qu'éphémère The Nerves a créé en avance sur son temps ce que l'on appelle désormais la powerpop : une pop racée à guitares, nerveuse et mélodieuse. Les Nerves en 9 titres réussissent le tour de force d'être l'égal de n'importe quel album des Beatles. Les trois membres (multiinstrumentistes) composant et chantant à tour de rôle. Leur pop très influencée par les sixties et donc les Beatles bénéficie également d'une tradition californienne, Byrds et Buffalo Springfield en tête.
Debbie Harry de Blondie sous le charme, demandera à Jack Lee l'autorisation de reprendre le morceau phare du EP « Hanging on the Telephone », sur Parallel Lines. « When You Find Out » écrit par Peter Case préfigure le meilleur de la New Wave à venir, alors que « Give Me Some Time » traduit bien les influences californiennes du groupe, tandis que « Working too Hard » est le meilleur morceau que n'auront jamais écrit les Beatles de l'époque Rubber Soul / Revolver. Les 6 autres titres sont d'une qualité égale : « Paper Dolls » rageur sonne presque punk (The Nerves ont été les premiers à se produire dans une boîte punk à Hollywood en chemise et complet-veston, avant The Jam...) ; « One Way Ticket » rend hommage au fifties ; « Are You Famous » et « Letter to G » sonnent comme de la Cold Wave à la Joy Division, basse en avant (2 ans avant que ceux-ci n'écrivent leurs premiers morceaux dans Warsaw puis Joy Division...) ; « Stand Back An Take A Good Look » ritournelle pop portée par une basse ronflante. Le dernier titre est une version alternative (new wave!) de « When You Find Out ».
En 2006, Paul Collins annoncait une réédition CD et Vinyle chez Alive Records de ces titres mais à ma connaissance rien de neuf à l'horizon. On doit donc se contenter de repiquages à droite et à gauche en maudissant cet état de fait.
The Nerves reste un choc pour toutes celles et ceux qui ont eu l'occasion d'écouter ces titres. Jack Lee après une très courte carrière solo vend aujourd'hui des voitures d'occasions ;
Paul Collins fonda The Beat et sorti en 1979 un album, The Beat indispensable à tout fan de pop et continue de tourner, en faisant régulièrement des crochets par la France ;
Peter Case fondera les Plimsouls avec lesquels il sortit deux albums rock hallucinants considérés par beaucoup comme ce qui se fait de mieux en matière de rock américain traditionnel, Everywhere at Once (1983) et One Night In America (testament live sorti en 1988), annoncant le mouvement Paisley Underground. Peter Case poursuit une carrière solo toujours passionnante.
(Mr Rock)
http://www.myspace.com/thenerves
Dès 1976, The Nerves se fend d'un EP 4 titres hallucinant, auto produit et distribué sur le label indépendant Bomp!. Ce EP sera la seule trace officielle, et sortie du vivant du groupe, et comprend « Hanging On The Telephone », « When You find Out », Give Me Some Time » et Working Too Hard ».
Ce EP fera l'objet d'une réédition vinyle en 1986 chez Offence Records agrémenté des 6 autres titres écrits par le groupe, et dont la pochette illustre mon propos. Enfin on peut retrouver ces titres sur une compilation consacré à Jack Lee sorti en 1992 et intitulé « That's totally pop ». Le EP d'origine comme les deux compilations sont désormais introuvables...
Bien qu'éphémère The Nerves a créé en avance sur son temps ce que l'on appelle désormais la powerpop : une pop racée à guitares, nerveuse et mélodieuse. Les Nerves en 9 titres réussissent le tour de force d'être l'égal de n'importe quel album des Beatles. Les trois membres (multiinstrumentistes) composant et chantant à tour de rôle. Leur pop très influencée par les sixties et donc les Beatles bénéficie également d'une tradition californienne, Byrds et Buffalo Springfield en tête.
Debbie Harry de Blondie sous le charme, demandera à Jack Lee l'autorisation de reprendre le morceau phare du EP « Hanging on the Telephone », sur Parallel Lines. « When You Find Out » écrit par Peter Case préfigure le meilleur de la New Wave à venir, alors que « Give Me Some Time » traduit bien les influences californiennes du groupe, tandis que « Working too Hard » est le meilleur morceau que n'auront jamais écrit les Beatles de l'époque Rubber Soul / Revolver. Les 6 autres titres sont d'une qualité égale : « Paper Dolls » rageur sonne presque punk (The Nerves ont été les premiers à se produire dans une boîte punk à Hollywood en chemise et complet-veston, avant The Jam...) ; « One Way Ticket » rend hommage au fifties ; « Are You Famous » et « Letter to G » sonnent comme de la Cold Wave à la Joy Division, basse en avant (2 ans avant que ceux-ci n'écrivent leurs premiers morceaux dans Warsaw puis Joy Division...) ; « Stand Back An Take A Good Look » ritournelle pop portée par une basse ronflante. Le dernier titre est une version alternative (new wave!) de « When You Find Out ».
En 2006, Paul Collins annoncait une réédition CD et Vinyle chez Alive Records de ces titres mais à ma connaissance rien de neuf à l'horizon. On doit donc se contenter de repiquages à droite et à gauche en maudissant cet état de fait.
The Nerves reste un choc pour toutes celles et ceux qui ont eu l'occasion d'écouter ces titres. Jack Lee après une très courte carrière solo vend aujourd'hui des voitures d'occasions ;
Paul Collins fonda The Beat et sorti en 1979 un album, The Beat indispensable à tout fan de pop et continue de tourner, en faisant régulièrement des crochets par la France ;
Peter Case fondera les Plimsouls avec lesquels il sortit deux albums rock hallucinants considérés par beaucoup comme ce qui se fait de mieux en matière de rock américain traditionnel, Everywhere at Once (1983) et One Night In America (testament live sorti en 1988), annoncant le mouvement Paisley Underground. Peter Case poursuit une carrière solo toujours passionnante.
(Mr Rock)
http://www.myspace.com/thenerves
Hi Raaw Pooower ,
RépondreSupprimerAlive Records has announced it will release the first full-length from the group (with its blessing), entitled One Way Ticket.(cd + lp) It hits stores Nov. 25.
http://www.bompstore.com/servlet/Categories
What a fucking good news ! Thanks a lot!
RépondreSupprimerKeep on rockin'
Mr Rock
Very good blog. So good that I make a link on our site !
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