Franchement les 90's ont été à bien des égards bien pire que les 80's car au moins dans les 80's, si l'on s'en donnait la peine on pouvait dégoter des groupes excellents. Dans les années 90's, pour les Pixies, Nirvana, Smashing Pumpkins ou Screaming Trees combien de groupes dispensables, à raison oublié? Qui écoute encore Soundgarden ou Alice In Chains? Il faut dire que les Subways ont confié la production à Butch Vig des surestimés (et on est gentil...) Garbage.
Alors oui ça cogne dur, sec, comme sur l'instrumental introductif « Girls & Boys » ; « Kalifornia » est un morceau de qualité ; la ligne de basse de « Shake! Shake! » est excellente ; et « More To Newlyn » nous rappelle que les Subways peuvent torcher d'excellentes compos...
Mais à côté de ça : « Allright » sonne comme une face B de Green Day, « All Or Nothing » a été entendu mille fois et donne dans le Weezer du pauvre, « I Won't Let You Down » à la rythmique grungy, « Turnaround » et « Obsession » sont simplement superflus...
Heureusement cela s'améliore à la fin de l'album (comme quoi le groupe est vraiment à contre courant!) : « Strawberry Blonde » et « Lost Boys » acoustiques, « Always Tomorrow » convoquant les Breeders, autant de morceaux qui ravivent la flamme.
Au final, on regrette que l'album est été confié à un Butch Vig bourrin, plutôt qu'à un producteur plus racé.
Bilan mitigé donc mais il y a fort à parier que l'album tombera vite dans l'oubli.
(http://www.myspace.com/thesubways)
(Mr Rock)
Alors oui ça cogne dur, sec, comme sur l'instrumental introductif « Girls & Boys » ; « Kalifornia » est un morceau de qualité ; la ligne de basse de « Shake! Shake! » est excellente ; et « More To Newlyn » nous rappelle que les Subways peuvent torcher d'excellentes compos...
Mais à côté de ça : « Allright » sonne comme une face B de Green Day, « All Or Nothing » a été entendu mille fois et donne dans le Weezer du pauvre, « I Won't Let You Down » à la rythmique grungy, « Turnaround » et « Obsession » sont simplement superflus...
Heureusement cela s'améliore à la fin de l'album (comme quoi le groupe est vraiment à contre courant!) : « Strawberry Blonde » et « Lost Boys » acoustiques, « Always Tomorrow » convoquant les Breeders, autant de morceaux qui ravivent la flamme.
Au final, on regrette que l'album est été confié à un Butch Vig bourrin, plutôt qu'à un producteur plus racé.
Bilan mitigé donc mais il y a fort à parier que l'album tombera vite dans l'oubli.
(http://www.myspace.com/thesubways)
(Mr Rock)
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