Pour ne pas faire dans la facilité, Johansonn s'est mis en tête de chanter un album de reprise de Tom Waits. Il suffit d'écouter une chanson du bonhomme pour se rendre compte que l'exercice sera difficile. C'est la voix de Waits qui fait tout le sel de ses chansons, et cette voix ressemble à...Et bien, pour savoir à quoi elle ressemble, il faut s'imaginer un Louis Armstrong à moitié psychotique, qui aurait fait mariner pendant quelques années ses cordes vocales dans un mélange de tabasco, de bourbon, de goudron et de verre pilé.
Comment Scarlett Johansonn a-t-elle relevé ce défi ? La réponse est simple : en faisant à peu près n'importe quoi. Rien n'est à sauver dans ce disque. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir fait appel à des gens de talent. C'est David Sitek, des excellents TV On The Radio, qui s'est chargé de mettre en musique l'affaire. Las ! Tout au long des onze titres de l'album, Sitek nous inflige une pénible compilation du pire des disques sortis par le label 4AD. On a l'impression d'entendre une nouvelle livraison des bien nommés This Mortal Coil . Tout y est : synthés glaciaires, mélodies filandreuses, grand esprit de sérieux et ennui garanti. Scarlett Johansonn ne sauve hélas pas les meubles. La plupart des morceaux sont chantés d'une voix grave et inexpressive, heureusement perdue dans un blizzard électronique. « Song For Jo » (signé par Sitek, il s'agit du seul morceau original de l'album) réussit à faire illusion. Mais « I Wish I Was In New Orleans », comptine annonée par une Scarlett Johansonn se prenant pour une petite fille, donne vraiment des idées de sévices à l'auditeur. Et quand on écoute « I Don't Want To Grow Up », on a envie de se jeter sur une compilation de Madonna. En comparaison, ce que faisait la Ciccone n'était pas si mauvais que ça...Comble du ridicule : les choeurs de David Bowie qui, sur « Fannin'Street », nous lâche des « ooooooh ooooooh » d'outre tombe.
Verdict : Scarlett, sois gentille, retourne devant les caméras !
(http://www.myspace.com/scarlettalbum)
(Mr Pop)
Comment Scarlett Johansonn a-t-elle relevé ce défi ? La réponse est simple : en faisant à peu près n'importe quoi. Rien n'est à sauver dans ce disque. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir fait appel à des gens de talent. C'est David Sitek, des excellents TV On The Radio, qui s'est chargé de mettre en musique l'affaire. Las ! Tout au long des onze titres de l'album, Sitek nous inflige une pénible compilation du pire des disques sortis par le label 4AD. On a l'impression d'entendre une nouvelle livraison des bien nommés This Mortal Coil . Tout y est : synthés glaciaires, mélodies filandreuses, grand esprit de sérieux et ennui garanti. Scarlett Johansonn ne sauve hélas pas les meubles. La plupart des morceaux sont chantés d'une voix grave et inexpressive, heureusement perdue dans un blizzard électronique. « Song For Jo » (signé par Sitek, il s'agit du seul morceau original de l'album) réussit à faire illusion. Mais « I Wish I Was In New Orleans », comptine annonée par une Scarlett Johansonn se prenant pour une petite fille, donne vraiment des idées de sévices à l'auditeur. Et quand on écoute « I Don't Want To Grow Up », on a envie de se jeter sur une compilation de Madonna. En comparaison, ce que faisait la Ciccone n'était pas si mauvais que ça...Comble du ridicule : les choeurs de David Bowie qui, sur « Fannin'Street », nous lâche des « ooooooh ooooooh » d'outre tombe.
Verdict : Scarlett, sois gentille, retourne devant les caméras !
(http://www.myspace.com/scarlettalbum)
(Mr Pop)
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