On avait laissé le groupe At the Drive-In sur un succès critique et commercial méritoire : l'album « Relationship of Command », formidable brûlot punk digne héritier d'un Bad Religion. Lassés de leur succès, les membres d'At The Drive-in ont splitté, et deux d'entre eux ont formé The Mars Volta, étrange créature de Frankeinstein expérimentale et progressive.
Leur dernier album, « The Bedlam to Goliath », peut être qualifié d'ésotérique au sens littéral du terme : le groupe affirme que sa sortie constitue une sorte de rituel exorciste afin de lever la malédiction pesant sur chacun de ses membres ... A l'écoute de cet enregistrement, le qualifier de malédiction parait tout de même excessif : les morceaux emmènent effectivement l'auditeur vers d'autres territoires, quasi-spirituels, et se dégagent de titres comme « Soothsayer » ou « The Wax Simulacra » des sensations inédites pour peu que l'on ait la patience de les écouter juqu'au bout ... Cependant, un arrière-goût d'opéra-rock mélé à un son sensiblement métal comme seuls quelques groupes osent encore en produire empêche de pleinement goûter aux envolées de cet album, qui constitue plus une transition qu'un véritable aboutissement. On ne peut qu'espérer que la mystérieuse malédiction soit levée afin que le groupe retrouve la spontanéité et l'urgence qui ont caractérisé At The Drive In ...
(Mr Indie)
Leur dernier album, « The Bedlam to Goliath », peut être qualifié d'ésotérique au sens littéral du terme : le groupe affirme que sa sortie constitue une sorte de rituel exorciste afin de lever la malédiction pesant sur chacun de ses membres ... A l'écoute de cet enregistrement, le qualifier de malédiction parait tout de même excessif : les morceaux emmènent effectivement l'auditeur vers d'autres territoires, quasi-spirituels, et se dégagent de titres comme « Soothsayer » ou « The Wax Simulacra » des sensations inédites pour peu que l'on ait la patience de les écouter juqu'au bout ... Cependant, un arrière-goût d'opéra-rock mélé à un son sensiblement métal comme seuls quelques groupes osent encore en produire empêche de pleinement goûter aux envolées de cet album, qui constitue plus une transition qu'un véritable aboutissement. On ne peut qu'espérer que la mystérieuse malédiction soit levée afin que le groupe retrouve la spontanéité et l'urgence qui ont caractérisé At The Drive In ...
(Mr Indie)
Arfff j'ai un peu eu du mal avec cet album... non pas le côté déjanté du groupe, ça j'y suis habitué depuis "De-Loused in the Comatorium", mais en comparaison de celui-ci ainsi que de "Frances The Mute", y a un truc qui me gène... je ne sais pas, peut-être le sentiment que cet album est sans cesse speed, alors que les autres nous tenaient en haleine grâce justement aux ruptures de rythmes...
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