En effet, si ce nouvel album est presque aussi maîtrisé que ses deux prédécesseurs ( les albums The Ideal Crash et Pocket Revolution), traversé par moment par quelques fulgurances mélodiques dont Deus a le secret (le sublime « Eternal Woman »), il est en partie pénétré par la folie qui contaminait les touts premiers albums du groupe, tel que sur ce morceau funky-tubesque intitulé « The Architect » (une rencontre pas si incongrue entre Bowie et Prince), ou sur le morceau empli de guitares froides et de sonorités synthétiques « Is a Robot ». Tout cela produit un résultat qui s'avère intéressant à l'écoute. Cependant, malgré quelques vrais instants de grâce (notamment sur le splendide « The Vanishing of Maia Scheider ») cet album demeure en-deçà de ses prédécesseurs, plus sobres, plus intenses et plus subtils. La raison de ce semi-échec est dûe à des morceaux confondants de banalité tels que « Oh Your God » et parfois balourds (« Favourite Game » et ses côtés hard-rock-glam non-assumés, « Slow » et ses choeurs robotiques parfaitement déplacés).
Cet album laisse la sensation d'un incompréhensible gâchis de la part d'un groupe doté d'une telle expérience, d'autant plus regrettable que la bande à Barman semble réellement s'être efforcée d'explorer de nouveaux horizons musicaux. Je n'en suis pas moins redevable à cette fille de m'avoir fait découvrir ce groupe qui a grandi trop vite, aujourd'hui un peu dépassé par sa propre inspiration.
(http://www.myspace.com/deusbe)
(Mr Indie)
Cet album laisse la sensation d'un incompréhensible gâchis de la part d'un groupe doté d'une telle expérience, d'autant plus regrettable que la bande à Barman semble réellement s'être efforcée d'explorer de nouveaux horizons musicaux. Je n'en suis pas moins redevable à cette fille de m'avoir fait découvrir ce groupe qui a grandi trop vite, aujourd'hui un peu dépassé par sa propre inspiration.
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