Et dès ce « Goodbye daughters of the revolution », on sent que les gaillards sont en forme balançant un rock sudiste incandescent que n'aurait pas renié un Duane Allman. Car sur cet album, les Black Crowes réussissent le tour de force d'égaler voire de surpasser leur maîtres, que ce soit Lynyrd Skynyrd (« Walk Believer Walk » ; « Movin on down the line ») ou Led Zeppelin (« Evergreen » ; « We who see the deep »). Mais cet album sait aussi ménager son petit effet sur des ballades bluesy qui renvoient au meilleur du « Layla & Other Assorted Love Songs » des Derek and The Dominos, pseudonyme sous lequel se cachaient Eric Clapton et Duane Allman (« Oh Josephine » ; « Locust Street »). Alors que ses prédecesseurs avaient tendance à baisser de rythme, ce « Warpaint » tient la route de bout en bout comme en atteste le blues texan « Gods got it » ou le country « There's gold in them hills » avant de s'achever par un « Whoa Mule » réhaussé d'harmonica.
Une réussite, un classique instantané.
(Mr Rock)
http://www.myspace.com/theblackcrowes
Une réussite, un classique instantané.
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